ÂGE : 23 ans
SEXE : Masculin.
NATIONALITÉ : Norvégienne, avec des origines japonaises (ZE mélange incongru ~)

MÉTIER : Agent de maintenance.
RACE : Lycan
ORIGINES : héritier de Fenrir.

CARACTÉRISTIQUES RACIALES : Les signes dévoilant une nature bestiale, sont assez discrets chez ce loup-garou. On parlera en premier lieu, de sa musculature particulièrement développée (ce qui en soit, est accessible à tout être humain, ou presque...). Si l'ont continue dans les indices liés a son physique, vous remarquerez des canines un peu plus développés qu'à la normale. Parlons ensuite de son endurance à toute épreuve, et de ces sens particulièrement fins. Son odorat est remarquable, associé à son ouïe, qui ne le trahit jamais. Sa force est phénoménale, et malheureusement il ne la contrôle pas toujours... Lorsqu'il se laisse submerger par ses émotions, Kan Nei se voit pousser une adorable petite paire d'oreilles de loup sur le haut de sa tête, parfaitement bien mélangé à sa chevelure sauvage.

Enfin, comme tout lycan parfaitement constitué, Kan Nei peut se métamorphoser complètement en un grand loup, aussi gigantesque que féroce. Son instinct animal prend alors le dessus. Sa morsure est dangereuse, elle est porteuse d'une sombre malédiction... Alors, attention à ne pas trop énerver le loup qui dort !  

POUVOIR ACTIF :

1) Dans la mythologie Nordique, la morsure de Fenrir mutila totalement la main du brave et courageux Tyr. Au fur et à mesure des décennies, la morsure de Fenrir est restée redoutable. Aussi, sous sa forme de loup uniquement, la morsure de Kan Nei est empoisonnée, elle peut-être fatale celons la gravité de la morsure. Une mort longue et douloureuse attend alors les pauvres malheureux qui ont eu le malheur de réveiller l'animal en furie. Toutefois, notre loup peut également choisir de faire de ses victimes, de futurs élus, afin de leur transmettre la malédiction à leur tour. La victime reste donc en vie, mais deviendra elle-même un loup-garou par la suite.


2) On dit souvent que les animaux ont un sixième sens. Il s'avère que cette hypothèse est totalement véridique pour Kan Nei. Le jeune homme est capable de percevoir un certain nombre de choses, pour la plupart indétectable pour de simples humains. Il ressent les choses avec plus de profondeur, peut cerner beaucoup plus facilement les humeurs et sentiments d’autrui. Il est capable de prévenir le danger, et de l'identifier. Il reconnaîtra une personne bien d'une personne mauvaise. C'est en quelque sorte un don de clairvoyance, qui lui est très utile quotidiennement.

DESCRIPTION GLOBALE : Le Gros dur au cœur tendre

Physiquement, ce jeune loup n’est pas un adepte de la mode ou même de l’esthétique. Il a son style bien à lui, particulier, bien que lui vous dira original. En vérité, ses allures sont à la hauteur de sa foutaise naturelle, et de son sens de la provocation. Des pantalons toujours trop grands, larges, troués et déchirés, c’est qu’il faut être à l’aise là-dedans vous comprenez…  En matière de haut, le lupin se limite au strict minimum. Il est donc souvent et simplement vêtue de chemises ouvertes, de t-shirt, ou de simples Marcel. C’est qu’il ne craint pas le froid notre loup hyperactif. Le but recherché étant surtout de mettre en valeur un maximum son corps musclé, ses nombreuses cicatrices et ses impressionnants tatouages, histoire d’annoncer la couleur à de potentiels rivaux. Kan Nei n’est peut-être pas au top des dernières tendances, mais il adore les accessoires. Il porte souvent de longues chaines autour de la ceinture, de nombreux bracelets et colliers en tout genre. Il porte parfois des boucles d’oreilles, mais surtout, il a beaucoup de mal à se séparer de sa ceinture fétiche, composée de grelots, annonçant son passage là où il arrive. En dehors de son style vestimentaire plus que particulier, Kan Nei demeure quelqu’un de plutôt simple : il a le visage assez fin, les traits bien alignés, les yeux de couleur noisette et les cheveux châtains foncé. Une chevelure toujours très mal coiffé d’ailleurs. Je vous livre son secret : il ne se coiffe jamais, c’est pour les filles ça.

N'oublions pas que Kan Nei est un héritier de Fenrir, étant à moitié loup, c'est un homme assurément influencé par sa part animale. Pour commencer, il a toujours faim, une faim de loup ! Il mange pour cinq, c'est un véritable glouton. Il passe son temps à grignoter. Il faut dire qu’il élimine beaucoup, c’est un homme actif, qui ne tient pas en place. Toutefois, il lui arrive parfois d’aimer à se prélasser de longues heures sans rien faire, sous l’ombre d’un arbre, à profiter d’une brise chaude. Notre lupin n’est pas un loup solitaire, il déteste la solitude, recherche plutôt la popularité. C’est un homme de bonne compagnie, franc et honnête, avec un sens de la camaraderie très prononcé. Il est digne de confiance, et ne vous laissera jamais tomber. Il n’aime pas le montrer mais, c’est un homme qui a le cœur sur la main, toujours prêt à aider ou à rendre service. Il est très protecteur et dévoué envers ses proches et amis, qui sont toute sa vie. Il n’hésitera pas un seul instant à se mettre en danger pour eux. Il a le sens du sacrifice, c’est le moins qu’on puisse dire. Il n’est peut-être pas doué avec les mots, mais vous confortera à sa manière. En général, c’est plutôt quelqu’un que l’on apprécie. D’ailleurs, il est très bon fêtard. Il aime faire la fête et ne fais pas les choses à moitié. On pourrait lui reprocher d’aimer un peu trop la liche, mais c’est aussi un des moyens qu’il a trouvé pour évacuer tout son stress et ses idées noires.

Attention, Kan Nei a beau être jovial, il n’en reste pas moins quelqu’un de redoutablement dangereux. Il vaut mieux en faire son allié que son ennemi. Il a beaucoup de défauts, qui peuvent l’amener dans de nombreuses situations critiques. Son tempérament de loup colérique fait de lui quelqu’un de très facilement susceptible. Il est belliqueux : vous rentrer dans le lard, il adore ça. D’ailleurs, c’est un homme provocant, grossier, qui manque cruellement de manières. Cela est dû à son enfance de petite racaille des rues. La baston est aussi un moyen pour lui de se défouler malheureusement. Une immense colère habite tout son être, c’est dans ses gênes, tout autant que dans son passé. Il n’est pas difficile de le froisser ou de l’énerver, à vous d’en assumer les conséquences. C’est un loup impulsif, qui laisse souvent ses émotions le guider. Ça ne l’empêche pas d’avoir un esprit très intelligent et observateur. Le jeune loup est plus malin qu’il ne le laisse croire. Il sait reconnaitre lorsqu’il n’a pas le dessus, et ne se montrera jamais de mauvaise foi lorsqu’il s’agit de louer les performances de ses adversaires.

Le jeune loup est constamment hanté de ses vieux démons. Il est animé par un fort désir de vengeance, à l’égard de son père notamment, qu’il n’a pas réussi à surpasser lors de leur dernier affrontement. Il cherche depuis sans cesse à s’améliorer, et travaille son corps et ses aptitudes sans relâche, dans le but de pouvoir un jour foutre une raclée à son paternel. Cette obsession est néfaste pour lui, et il peut parfois prendre quelques sujets similaires trop à cœur. C’est là sa plus grande faiblesse. D’ailleurs, il ne supporte pas qu’on l’appelle par son deuxième prénom, choisi par son père : Ame. C’est le meilleur moyen de l’atteindre et de le blesser. Son père l’appelait toujours ainsi, en référence au jour sombre de sa naissance, ou sa mère perdit la vie pour le mettre au monde. Ame veut dire pluie, comme il pleuvait des cordes ce jour-là. Le jeune loup est d’ailleurs très mélancolique les jours de pluie.

En dehors de cet épisode assez noir de sa personnalité, Kan Nei est un homme bercé de mille rêves. Il a un cœur d’aventurier, un esprit curieux et des étoiles plein les yeux. Il rêve de parcourir le monde, et d’en découvrir les mille merveilles. Il observe l’océan avec fascination, et le ciel avec envie. Il rêve de rencontrer des sirènes, et de voler à dos de dragon. Des choses qui jusque-là semblaient impossibles. Mais depuis qu’il est arrivé à Alaria, Kan Nei espère de nouveau, qu’un jour, ses rêves deviendront réalité. Il a un contact très fort avec la nature, c’est son élément, il s’y sent à l’aise. Il accepte d’ailleurs totalement sa nature de loup-garou. Il maitrise plutôt bien sa transformation, il y travaille depuis qu’il est tout petit.

Rebelle dans l’âme, Kan Nei a beaucoup de mal avec l’autorité. C’est un petit voyou, qui aime trainer avec de mauvaises fréquentations, et faire toutes sortes de conneries inimaginables. Lors de son service militaire, le jeune homme recouvra tout son torse de tatouages pour se démarquer de ses camarades, qu’il jugea trop sages et obéissants. Il aime l’originalité et n’a pas froid d’annoncer au reste du monde quel genre d’homme il est. Il ne cache pas les nombreuses cicatrices qu’il collectionne, et s’arrange toujours pour mettre en avant son imposant gabarit, histoire d’annoncer la couleur et prévenir de potentiels rivaux.

Ce qu’il faut retenir de Kan Nei dans tout ça, c’est que comme dans beaucoup de cas similaires, derrière ses allures de grand costaud, se cache tout de même quelqu’un de très profond. C’est un homme auprès de qui il est facile de s’attacher. D’ailleurs, il saura bien vous rendre votre amitié (le meilleur ami de l’homme, c’est le chien non ? ~ //sbaff//). Alors, n’ayez pas trop peur de lui, juste un peu seulement, au début…

HISTOIRE : Parce que toute histoire à ses débuts, la légende des descendants de Fenrir a elle aussi son commencement. Elle démarre dans le Nord de la Norvège, comme l’on pouvait s’y attendre. Là-bas, il existe encore une petite communauté, très discrète et mystérieuse, qui voue un culte tout particulier au le loup Géant, dit autrefois destructeur de la terre : Fenrir. Ce sont de riches familles, regroupés au sommet des montagnes, perdus au beau milieu des vastes forêts de ce riche territoire. Beaucoup les qualifient de fous, ou encore, d’illuminés. On parle même d’une secte secrète. En vérité, personne ne sait exactement ce qui se passe là-bas. Faute de preuves, ce sont les rumeurs populaires qui ont finalement eut raison de la triste réputation, de ces quelques grandes familles isolées. Les gens n’ont pas tout à fait tort à se méfier de ces bourgeois un peu extrémistes. Ils occupent les montagnes depuis la nuit des temps, et règnes sur les terres alentour d’une main ferme et sévère. Ils sont par conséquent très riches, et vivent dans de grandes maisons, formant de petits villages au fil des années. Aucun étranger ne peut s’inviter dans leur communauté, ils restent entre eux, fermé au reste du monde. Ils ont leurs raisons, et elles sont plus que justifiées. Ce petit groupe de gens, appartient en effet à la lignée des descendants de Fenrir. Ils portent en eux un héritage sacré, les gênes du plus puissant loup de la mythologie Nordique. Fier de leur origine, ces quelques familles tiennent tout de même à préserver ce grand secret du reste de la population. Par sécurité, mais aussi par souci de tranquillité.

C’est de là que commence notre histoire. C’est au cœur même de ce merveilleux petit paradis sur terre, que notre petit louveteau vit le jour. Hélas, sa venue au monde ne fut pas aussi belle qu’on ne l’aurait espéré. Kan Nei naquit lors d’un sombre jour de pluie, d’où il tient son deuxième prénom : Ame. Sa mère, donna toutes ses forces et son énergie pour le mettre au monde, si bien qu’elle en perdit la vie. Son père, ravagé par le chagrin, ne put jamais se remettre de ce triste drame. Aussi, il détesta l’enfant dès sa naissance, le jugeant responsable de l’accident de son épouse. Le père de Kan Nei était d’origine japonaise, et peu de temps après la mort de sa louve, il décida de quitter les riches terres de la Norvège, pour retourner vivre dans son pays d’origine. Ici, il était pourtant protégé du reste du monde. Il était en sécurité, en compagnie des siens, et jouissait d’une vie paisible. Mais ne pouvant plus supporter les mauvais souvenirs hantés en ces lieux, l’homme décida finalement de partir. Avec lui, il emmena son jeune fils, tout juste âgé de 2 ans. Une nouvelle vie débuta alors bientôt pour les deux loups. Une vie dans l’ombre, où cacher leur identité n’était pas toujours facile. D’autant plus que le père de Kan Nei trouva un travail dans la grande ville de Tokyo, les obligeant à se mêler parmi les humains. Le petit loup dût donc apprendre très jeune à maitriser ses transformations. Il en était forcé, et s’il n’y parvenait pas, son père le battait. Au début, c’était juste de manière occasionnelle, mais plus le temps passait, plus le loup trouvait de raisons futiles pour maltraiter son rejeton. L’enfance du petit Kan Nei fut donc loin d’être chaleureuse. Baladé de nourrisse en nourrisse, d’école en école, le petit garçon sombra très vite dans le chemin de la délinquance. Ses instincts de loups sauvages devenaient de plus en plus difficiles à maitriser, et la violence faisait souvent partie de son quotidien. Mauvais à l’école, et moqué de ses camarades, Kan Nei passait le plus clair de son temps à se battre. Son père, devenu riche fonctionnaire, n’avait plus le moindre temps à lui consacrer, ni même la moindre envie. Il méprisait cet enfant et ne se contentait que de le violenter pour son mauvais comportement. Résoudre la violence par la violence. Tel est le monde dans lequel le jeune loup évolua.

À l’âge de 13 ans, Kan Nei n’allait déjà plus à l’école. Il trainait en ville, en compagnie de nombreux voyous, organisés en gangs. De par son jeune âge, il s’était rapidement forgé une salle réputation. Son héritage de Loup de Fenrir, le rendait extrêmement bon bagarreur, et sa force surnaturelle jouait souvent en sa faveur. Il c’était découvert des aptitudes dans lesquelles il excellait enfin. Il était devenu, un véritable gamin des rues. Insolent et de plus en plus sûr de lui, Kan Nei montrait de plus en plus les signes d’une révolte certaine à l’égard de son père. Sa haine et sa colère grandissaient toujours plus, et voilà que le loup adulte commençait à craindre certaines représailles venant de son fils. Ne sachant plus quoi faire, débordé et dépassé par la calamité qu’était son louveteau, le père décida finalement d’envoyer Kan Nei en maison de redressement, à l’âge de 14 ans. Le petit loup révolté jura de ne jamais lui pardonner cet acte lâche et odieux.

Un an s’écoula depuis cette trahison. Une longue année, éprouvante et dure, psychologiquement, moralement. Pas une seule fois, le père de Kan Nei ne rendit visite à son fils, et la colère du jeune loup grandissait toujours plus après chaque jour écoulé. Lorsque son calvaire prit fin, on lui annonça finalement qu’il ne reverrait plus jamais son père. Ce dernier l’avait abandonné, et confié la suite de son éducation à une famille d’accueil. Le choc fut terrible, bien qu’il ne semblât pourtant pas particulièrement surpris d’une telle attitude. La vraie surprise, fut de voir dans quelle famille Kan Nei avait été envoyé. Il dut d’abord quitter son pays, puis le confort de la ville, pour finalement se retrouver dans les campagnes les plus pauvres de Chine. Une famille nombreuse avait accepté de le recueillir. Huit enfants, cinq filles et trois garçons, âgés de 3 à 21 ans. Un véritable chamboulement dans la vie du jeune loup. La barrière de la langue, et de la culture, fut très difficile. Passer de la richesse à la pauvreté, d’une chambre grande comme une maison, à une maison grande comme une cage à lapin… Kan Nei pensa de nombreuses fois devenir fou. Plusieurs fois il voulut fuguer. Mais son nouveau père était un bien meilleur père que le précédent. Bien qu’autoritaire, il ne levait jamais la main sur le jeune garçon, et le surveillait toujours de très près. Un point très difficile à accepter pour notre petit délinquant. Dans les premiers temps, le jeune loup ne manqua pas de faire de la vie de sa nouvelle famille, un véritable calvaire. Il leur en fit voir de toutes les couleurs. Animé par la colère, le jeune homme était impossible à calmer.

Ce n’est qu’après une longue période de crise, que Kan Nei s’épuisa finalement, tout seul, dans sa mélancolie. Il c’était battu bien trop longtemps contre ses vieux démons. La colère lui avait finalement pris toutes ses forces, et sa détermination. C’est une fois rendu au plus bas, que le jeune loup ouvrit finalement les yeux. Forcé de reconnaitre que malgré le fait que sa nouvelle famille n’avait rien, elle lui donnait pourtant tout le peu qu’elle avait à offrir, et c’était bien plus que tout ce qu’il avait pu obtenir auparavant. Pour la première fois de sa vie, on lui donnait de l’amour, de l’éducation, une famille tout simplement, avec une mère aimante et souriante, ainsi qu’un père sage et responsable. Kan Nei décida à son tour, un beau jour, qu’il était peut-être temps que lui aussi fasse des efforts. Il était peut-être temps de se prendre en main, et de regagner le droit chemin. C’est ainsi, dans la misère, que le loup trouva finalement la plus grande des richesses, et décida de la préserver.

Les années passèrent, et Kan Nei apprit à se montrer responsable à son tour. Il apprit à devenir adulte, à devenir un homme. Le dur labeur dans les rizières et les champs forgea son corps et son esprit. Il s’assagit et devint même quelqu’un de bon, le cœur porté sur la main. Aidant et s’occupant des plus jeunes, il inspira également la jeune génération, en servant d’exemple plutôt cool. Toujours très volontaire, il ne manquait jamais d’aider là où il y avait besoin. Tout le monde finit par l’apprécier, et reconnaitre sa vraie valeur.

Le jeune homme finit par se confier sur ses véritables origines, auprès de sa mère adoptive d’abord, qui l’accepta sans plus d’état d’âme. Il n’était pas en mesure de fournir beaucoup d’informations sur ce qu’il était véritablement hélas. Son père ne c’était jamais enquiquiné à lui parler de sa défunte mère, ni même de leur ancienne terre, où se rassemblaient tous ses semblables. Kan Nei précisa simplement qu’il était à moitié loup, qu’il portait en lui l’héritage de Fenrir. Le reste de sa nouvelle famille accepta tout aussi bien la nouvelle. En effet, les campagnes étaient pauvres et peu instruites. Il était donc facile de se réfugier dans la religion et les croyances. Aussi, il n’était pas incongru que Kan Nei soit à moitié loup. Soulagé d’un lourd fardeau, le jeune homme se sentit pour la toute première fois à sa place, et accepté, tel qu’il était.

À l’âge de 18 ans, Kan Nei décida de voir autre chose dans sa vie que des rizières et des campagnes pauvres. Il avait de nouvelles perspectives, voulait se construire un avenir solide, avoir un vrai métier. La soif d’aventure le tiraillait déjà depuis bien longtemps, et le loup intrépide qu’il était voulait continuer de découvrir le monde. Comme il aimait les chalenges, il décida de s’engager dans l’armée. Dans la Marine, plus exactement, car aussi étrange que cela puisse paraître, Kan Nei avait toujours rêvé de parcourir les océans. Pour lui, ce monde était plein de mystères et de légendes à découvrir, il en était fasciné.

C’est sans surprise qu’il réussit haut la main les tests d’entrées. Ses aptitudes physiques étant tout à fait remarquables. Après quelques adieux déchirants auprès de sa famille, Kan Nei prit enfin le grand large. Il voyagea énormément, et gouta parfois avec amertume, au monde très strict des militaires. Cette expérience fut néanmoins une des plus enrichissantes de toute son existence. Parfois, il ne savait pas trop si son imagination lui jouait des tours, mais il lui semblait voir des créatures magiques, là, juste en dessous dans l’océan. Tout bon marin rêve un jour de rencontrer une sirène, c’était son cas à lui aussi. Mais la chance ne se tourna pas vers lui hélas, et il ne rencontra point de sirènes. Elles devaient sacrément bien se cacher. Kan Nei vit toutefois un certain nombre de choses extraordinaires, qu’il s’empresserait de conter à ses proches une fois son service de terminé. Son voyage dura 3 longues années. Longues… Pas tant que ça, puisque le loup ne les vits même par défiler. À son retour, il fut même titré et récompensé pour sa contribution au pays. Il n’était pas mécontent de regagner les terres de Chine, une fois son périple d’achevé. Revenir à la maison était quelque chose de fortement agréable. Mais à sa sortie de la base, une étrange surprise l’attendait. Un visage surgit du passé, attiré par les prouesses du récent petit soldat. Son père, celui qu’il ne s’attendait à ne plus jamais revoir. Ces retrouvailles résonnèrent tel un choc pour Kan Nei, qui sentit resurgir en lui, une colère qu’il pensait pourtant avoir oubliée…

On raconte depuis la folle histoire, celons laquelle deux loups, tout aussi énormes que féroces, auraient été aperçus non loin du célèbre port militaire de Pékin, se livrant une bataille farouche et sanglante. Les deux bêtes étaient apparemment incontrôlables, comme habitées par le diable et prises d’une furie certaine. L’une d’elles aurait finalement disparu dans la nature, sans laisser de trace, laissant la seconde créature presque pour morte. Cette créature, baignant presque dans son sang et agonisant sous ses blessures, ce n’était autre que Kan Nei… Le jeune loup, malgré sa vie de labeur et son entrainement militaire, n’était pas parvenu à surpasser la force de son ainé… Il c’était fait dominer, par un loup plus aguerri que lui. Par la suite, il fut capturé par les autorités de Pékin, qui prirent peur devant la férocité et la grosseur d’un tel animal. Ils décidèrent d’étouffer l’affaire, et voulurent rapidement se débarrasser du colosse.

Comme le mythe avant lui, le descendant de Fenrir sembla suivre le même chemin que le loup du Ragnarök avant lui. Kan Nei fut emprisonné et enchainé loin de toute civilisation, jurant un jour de se venger. La bête qu’il était ne semblait plus vouloir se calmer, et depuis sa défaite contre son père, il ne semblait qu’avoir une seule idée en tête : la vengeance…

Qui sait combien de temps resta-t-il ainsi, rongé par la haine, se déchainant sans cesse contre ses liens, sous sa forme de lupin. Des jours, des semaines, des mois… Traité comme un animal, à peine nourri et mal traité… Fort heureusement un beau jour, un homme arriva pour le sortir de son calvaire. Il prétendit être un oracle, et vouloir aider le jeune loup. Kan Nei n’avait jamais entendu parler des oracles, mais l’allure atypique de l’inconnu réussit au moins à convaincre le loup d’écouter. Il s’appelait Seiichi. Ses cheveux étaient aussi clairs que la lune, et il avait là quelque chose de particulier dans son regard. C’était un homme calme, aux allures de sages. C’est du moins ce que ressentait le jeune loup. Il se sentait à l’aise avec lui, il n’avait pas l’air d’être jugé, bien au contraire. De plus, son sixième sens lui indiquait clairement que cet étrange Seiichi était digne de confiance. Dans leur conversation Kan Nei en apprit énormément sur ses origines, et sur ce qu’il était réellement. Il apprit également qu’il n’était pas le seul à être différent, et que la magie, ça existait donc bel et bien finalement, et plus encore… Il apprit ensuite l’existence d’un lieu secret, ou d'autres comme lui allait là-bas pour apprendre à se maitriser, à ne faire qu’un avec leur origine. Un apprentissage sur soi en quelque sorte. Une école, un lieu pour les personnes différentes, tel que lui. L’oracle souligna les difficultés de Kan Nei à trouver la paix intérieure, et lui expliqua que cet endroit serait peut-être une chance pour lui. On était en mesure de l’aider, de lui apporter les réponses aux questions qu’il c’était posé toute sa vie. On pouvait l’aider à s’améliorer, à se perfectionner, à se maitriser… Le grand loup se dit qu’il serait peut-être bon d’accepter. Il n’avait rien à perdre, au contraire, tout à gagner. Il se laissa convaincre, avide de retrouver sa liberté. Il se dit également qu’en apprenant à se maitriser, il deviendrait plus fort, et pourrait se venger de son père par la suite. De sombres motivations, guidées par un cœur colérique. Mais Kan Nei allait bientôt apprendre que la vie peut aussi se montrer généreuse. Son voyage ne faisait que commencer. Son sauveur le libéra donc de ses chaines, avant de le guider vers cet endroit magnifique, remplit de magie, où tout semblait possible. Il était temps de prendre un nouveau départ.

PSEUDO : Marù ~
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