CARACTÉRISTIQUES RACIALES : Seichii est un Pedobear n'a jamais eu l'usage de son œil gauche. C'est une malformation, vraisemblablement ; l’œil entier est d'un noir profond, et Seiichi aime à le penser source de son pouvoir. Il le tient généralement à l'abri des regards, sous de courtes mèches argentées. Celles-ci lui viennent de sa mère.
POUVOIR ACTIF : Seiichi est un Oracle, c'est-à-dire qu'il peut aisément détecter la race d'un individu. Son pouvoir se manifeste de deux façons.
Premièrement, comme nous autres humains avons parfois tendance à appliquer une nationalité sur un visage – Il a l'air Allemand, on dirait une Espagnole – Seiichi peut déterminer d'un simple coup d’œil si untel est un korrigan, un démon ou un raton-garou. Deuxièmement, Seiichi est très efficace pour repérer les descendants de créatures qui s'ignoreraient tels, ou qui vivraient cachés aux regards du commun des mortels. Il les pressent comme une démangeaison, une odeur vive dans le fond de l'air, il les aperçoit presque dans les arabesques s'élevant de sa cigarette… et se laisse porter par son instinct jusqu'à eux.
C'est un pouvoir fort utile et qu'il vit plutôt bien. Il s'entraîne peu à peu à affiner ses aptitudes et à tenter de déterminer également le type de pouvoir que possèdent les gens, bien que ceci lui soit pour l'instant presque impossible.
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DESCRIPTION GLOBALE : Commençons par le plus évident. Seichii a un œil gauche aveugle et d'un noir profond - intégralement noir, l'iris, la pupille, la cornée. Son autre œil est d'un vert pur, clair et vif, parfois rehaussé d'or, brillant entre deux mèches argentées. Parlons-en, de ses mèches argentées – cette couleur diaphane lui est, vraisemblablement, naturelle. Ses cheveux étaient d'un blanc pur lorsqu'il était bébé et se sont légèrement grisés en grandissant.
Ses parents ont bien tenté de les lui faire teindre afin d'assagir un peu son apparence, rien n'y a fait. Il aurait aussi fallu lui faire porter une lentille pour masquer les reflets irisés de son œil valide, et le faire arrêter de fumer, tant qu'à faire. Seiichi est pire qu'un vieux marin ou un pompier ; il ne se sépare jamais de son tabac. On ne le croisera que très rarement sans cigarette au bec, à part peut-être dans les restaurants ou les hôpitaux. C'est une mauvaise habitude, mais il dit que l'odeur l'aide à penser. Notre ami n'est pas, en effet, un véritable intellectuel. Ce n'est pas un historien. C'est un collectionneur. C'est un chercheur, au sens premier du mot. Il recherche, inlassablement, le sens de son existence, l'origine des créatures, les futurs habitants de l'île et, comme le disent certains, les ennuis.
Au quotidien, c'est quelqu'un de, ma foi, assez sympathique. D'un naturel calme et diplomate, Seiichi se montrera réservé en toute circonstance. Beaucoup risquent de voir cela comme de la froideur, et ça en est quelque peu, au fond. A partir du moment où il a compris qu'il n'était pas humain, Seiichi n'a jamais fait de grand effort pour se faire aimer et accepter des autres. Cela ne l'empêchera pas de se montrer serviable ou au courant des règles du jeu social. Il n'est juste pas homme à s'investir, ce qui ne surprendra pas qui conque connaît son éternelle wanderlust.
Il lui semble impensable de rester plus de quelques mois au même endroit. Ce n'est pas qu'il ne s'attache pas au cadre idyllique d'Abberline ou aux loufoques zinzins qui y résident, mais… Ce n'est pas qu'il n'aime pas la tranquillité de ses archives et de ses écrits, mais… Mais le vent lui apporte le chant d'une sirène qui s'ignore, ou la plainte d'un ange dont on veut briser les ailes. Et il y a, quelque part, quelqu'un qui le cherche, lui aussi.
HISTOIRE : Seiichi est né des amours de deux oiseaux mythiques. Sa mère était une femme-cygne, qui n'avait que le buste d'humain, et son père était un griffon fier et imposant. De ses parents, il n'en sait pas plus ; c'est son propre reflet qui le lui a appris. Un jour, il ne se souvient plus très bien quand – il avait six, sept ans – alors qu'il s'adonnait à ses ablutions matinales, la vérité le frappa devant son miroir. Et d'un coup, il savait. Il n'était pas humain et il ne l'avait jamais été ; ce qui expliquait sûrement pourquoi les autres se moquaient de lui, pourquoi ils le chamaillaient et pourquoi il n'arrivait jamais à les apprécier. Cette révélation changea son existence et forgea la base de sa résilience. Rien ne pouvait l'atteindre, car les autres ne savaient pas. Ils ne savaient pas ce qu'il était, et s'ils avaient su, ils ne l'auraient pas cru. Ils ne savaient pas ce qu'ils étaient, alors que lui savait, et dès qu'ils le sauraient, ils arrêteraient tous de l'embêter.
De manière plus prosaïque, Seiichi fut découvert dans la banlieue de Sapporo par un couple qui n'arrivait pas à procréer. Petit bébé nu aux cheveux d'argent, reposant sagement sur un lit de plumes… Ils le prirent comme un don du ciel et l'élevèrent comme s'il était de leur propre sang. Seiichi n'eut jamais à se plaindre de ses parents humains, bien qu'il s'en détachât progressivement à l'adolescence. Sa nature lui apparaissant maintenant comme une évidence, il se piqua de rechercher tout ce qui avait attrait aux anges, aux mort-vivants et aux créatures de la mythologie, se renfermant complètement dans ses recherches et sa propre compagnie. Après tout, il ne pouvait y en avoir qu'un, des comme lui.
Parti à Abberline à quatorze ans, il n'en revint que neuf ans plus tard, maintenant adulte, majeur, vacciné, et à l’excentricité bien marquée. Il resta quelques mois à la maison familiale, avant de prendre les routes. Il ne savait résister à l'appel tentant de la rumeur qui lui chuchotait que là, peut-être, il en apprendrait plus… Là, on lui disait qu'un corps de nymphe avait été découvert. Ici, une famille effrayée appelait à l'aide devant les aptitudes incompréhensibles de leur plus jeune enfant. Travailler pour le pensionnat ne l'avait jamais vraiment motivé, bien que l'idée eût flotté dans l'air à la fin de ses études. Mais il ne pouvait s'empêcher d'y revenir, ramenant là un garou qu'il avait sauvé des griffes d'un cirque peu honnête, ici une dryade un peu roussie… Et il lui fallait bien un endroit où stoquer ses livres et sa collection, que leur nature mythologique ne lui permettait pas d'entreposer chez ses parents.
C'est ainsi qu'il devint, à vingt-six ans, archiviste à Abberline. Il y est depuis deux ans, c'est-à-dire rarement à son poste, où il étudie et conserve les sources les plus nombreuses et les plus farfelues, mais souvent en vadrouille. Il est chargé par l'académie de ramener vers elle ses futurs étudiants.
Derrière l'écran
PSEUDO : Tsukigasa ÂGE : Bientôt 26 ans. COMMENT ÊTES VOUS ARRIVÉ ICI ? J'y... étais déjà ? UN PETIT AVIS : Je vous aime. DES SUGGESTIONS ? Ne changez surtout pas. UN MOT POUR LA FIN : Tout ça, c'est de la faute de Svan.