MÉTIER : Professeur de Gestion du Don. RACE : Démon ORIGINES : Héritier
CARACTÉRISTIQUES RACIALES : Aucune, je crois. J'ai l'air d'un parfait humain, quoi de plus normal. Sauf la couleur de mes yeux, mais bon, il parait que les gens aux yeux bleus clairs ont les yeux gris, parfois ? Non ?
POUVOIR ACTIF : Umbrakinésie ; Je contrôle les ombres. C'était un don effrayant et drôle à la fois, que j'ai aiguisé sous de longues années d'études. Je les fais s'onduler de plaisir, se tordre de peur, je les fais grossir de colère ou s'amincir à loisir. Au fil des entraînements, j'ai pu découvrir de nouveaux aspects à mon pouvoir – Les ombres deviennent presque physique, pouvant agripper des choses, les serrer. Ce sont des extensions de mon être palpable et je m'en sens pour le moins assez bien.
Umbramorphie ; Ce n'est que récemment que j'ai fait cette odieuse découverte. Je jouais avec mon don quand j'ai remarqué que mes doigts devenaient eux aussi des ombres à part entière. J'avoue, j'ai pas trop paniqué, j'ai juste frôlé l'arrêt cardiaque. C'est un second don qui je pense découle du premier, mais qui me fout la frousse. Le point noir, c'est que je ne le maîtrise pas du tout et que j'ai peur de rester bloqué sous une forme impalpable. L'avantage, cependant, c'est que devenir une ombre me fait être presque immatériel. Presque. L'ombre de Peter Pan peut bien être cousue, pourquoi pas moi ?
votre personnage
DESCRIPTION GLOBALE :
Je ne suis pas le genre mannequin, plutôt un type avec un corps banal. Un corps dessiné, mais banal malgré tout. Je suis de taille moyenne pour un homme, avec des cheveux noir corbeau, fournis et dégradés jusqu'à mes épaules et des yeux gris clair. Des yeux relativement en amande qui ont tendance, parfois, à effrayer les enfants. En effet, la limite entre le blanc de mes yeux et mes iris est tellement peu marquée qu'on dirait que je n'en ai guère. Une sorte d'eye-ball de couleur souricette, si on préfère. Ma peau est blanche, presque comme la neige, ce qui fait ressortir un joli contraste. Je possède néanmoins deux écarteurs, aux lobes, de 20 millimètres environ. Je ne me souviens plus bien à dire vrai quand est-ce que j'ai arrêté d'écarter. Côté vêtement, ça vole pas plus haut que du noir pour la plupart du temps, de gris ou blanc. Disons que je ne suis pas un homme en couleur. Et puis le noir affine la silhouette.
Malgré les apparences froides, je suis quelqu'un de plutôt ouvert aux autres. J'adore rire, et ce n'est pas parce que j'arrive très peu à le faire que je vais vous manger. On me dit calme, et un peu stoïque, mais l'ironie et la dérision, ça me connaît plutôt bien. Il faut simplement savoir choisir les mots avec moi. J'ai un humour parfois un peu noir, ou un peu pervers. Mais sachez que j'en ai beaucoup et que je peux rire de tout si c'est bien amené. Au fait, je préfère l'action à la parole, aussi j'ai souvent mis les pieds dans le plat des bêtises en étant plus jeune, sans réfléchir. Parce qu'au niveau du cerveau, c'était de la taille d'une cacahuète. C'était le vide entre mes deux oreilles et le vent qui souffle entre mes deux tempes. Je m'aime un peu, je ne me trouve pas plus laid qu'un autre à dire vrai, donc je ne me vante pas trop. Je fronce souvent les sourcils quand quelque chose capte mon attention, et il parait que je fais peur à cause de ça, mais ça ce n'est qu'un détail. Si je devais rajouter autre chose, disons que je suis assez tactile quand l'ambiance s'y prête et que la confiance est quelque chose que je chéris. Mais tout cela n'apporte pas que des avantages – Pour exemple je citerai ma patience quasiment inexistante que je tente de controler quand même, mes emportements de colère ou encore mes éclats de rires pour une blague même pas drôle mais bien dictée.
HISTOIRE : Avant ma naissance, mon père s'est barré en ne voulant pas assumer le gosse que j'étais, encore dans le ventre gros de ma mère. Très bien, je n'étais voulu que par elle et sous un gros caprice d'ailleurs. Mais ça, je ne l'ai su qu'après. Ma mère m'a mis au monde en plein hiver, dans un petit hôpital proche de la cambrousse. J'ai crié, comme tous les bébés le font, j'ai gigoté comme un asticot. Seulement, le hic de ma naissance, c'est que ma mère est morte en couche. Ils n'ont jamais voulu me dire pourquoi, ni comment. De toute façon, j'avais trois minutes, qu'est-ce que j'allais comprendre à ces choses-là ? Je voulais bouffer et dormir, pas autre chose.
Alors j'ai grandi chez mes grands-parents, portant dès tout petit le poids de leurs regards. A leurs yeux, j'ai tué leur fille unique et évidemment, je ne pouvais pas nier. J'avais ni papa, ni maman et on m'accusait d'avoir tué celle-ci. Ils ne me le disaient pas, bien sûr, mais c'était assez clair qu'ils ne désiraient pas non plus m'avoir longtemps dans leurs pattes. Je me consolais comme je pouvais en me faisant des amis à l'école, bien que j'en ai effrayé plus d'un avec mon aspect de fantôme sordide, les cheveux trop longs et le regard perçant derrière les mèches. Je me souviens que c'est ma professeur des petites classes qui s'occupait de me les couper en voyant que je faisais peur aux autres enfants. Elle était plutôt gentille et douce, et c'est grâce à elle, Lizzie, que je me suis sociabiliser avec les autres. Le regard des enfants, envers un autre un peu marginal, est terrible. Mais je ne me suis pas laissé abattre et j'ai eu raison. L'école devenait ma famille et je n'avais pas envie de rentrer après les activités du soir. En plus, je n'étais pas un si bon élève. Pas vraiment sage, ni soucieux de ma réussite, j'étais juste là pour m'amuser en fait. Et puis la pression retombait quand je rentrais à la maison, sans un mot et muré dans le silence. J'avais jusque là une dizaine d'années, d'aussi loin que je me souvienne.
Et puis il y a eu cet homme étrange qui était venu à la maison alors que j'étais parti à l'école. Je m'étais éclaté comme un gosse à cet âge – normal, j'en étais un. Je me souviens avoir fait de la peinture en activité de l'après-midi, et mon dieu, quelle horreur j'avais fait. Mais à l'époque, c'était une œuvre d'art. Je m'étais même dit que j'allais l'offrir à ma grand-mère pour qu'elle arrête d'avoir les sourcils froncés. A force de les froncer, elle finirait par avoir un mono-sourcil à la place. J'étais rentré, et j'avais découvert. J'avais découvert deux gros sacs sur mon lit. J'avais pas compris et j'avais rigolé un peu en pensant que j'allais partir en vacances. Je me souviens avoir sauté de joie en courant jusqu'à la cuisine pour demander des explications. Alors j'ai rencontré cet homme, un Oracle, et j'ai fui dans ma chambre jusqu'au dîner. Petit, j'avais peur des inconnus barbus. Et il était aussi barbu qu'inconnu. Mon grand-père gueulait, et ma grand-mère aussi, mais sur lui parce qu'il allait faire une crise respiratoire à chaque mot. J'ai eu très peur.
Mon caprice fini, et suite à la demande de cet homme de me « prendre sous son aile pour le restant de ma scolarité », je dû me résoudre à quitter ce que jusqu'alors j'appelais « maison ». Ils voulaient juste se débarrasser de moi depuis ma naissance, et l'opportunité ne se présentait que trop bien. Si j'avais été mort, ç'aurait été bien mieux pour eux. Alors j'avais suivi, et mon dessin est sans doute resté dans l'atelier de l'école, à moisir. Malgré ma peur panique pour le grand barbu bizarre, il m'a appris beaucoup de choses – Comme le fait que, peut-être, mes amis imaginaires qui se faisaient des combats de dragons et d'épées en plein milieu de la nuit sur un mur provenaient sûrement de moi. Et ça m'a fait drôlement plaisir, qu'il prenne mes histoires au sérieux !
Très au sérieux, même. C'est là que j'ai rejoins le pensionnat. Moi qui considérais l'école, les études comme un moyen de se faire une nouvelle famille, j'étais servi. J'ai eu du mal à m'intégrer. Je passais d'une cambrousse certaine avec une vingtaine d'élèves à ces bâtiments monstrueux qui semblaient engloutir plus d'élèves qu'une bouche de métro. Non, j'exagère à peine. Pourtant je m'y suis fait, et les cours sont passés de rigolos à vraiment intéressant. Et mes amis imaginaires se sont transformés en extension réelle de tout mon être. Neuf putains d'années. C'est vachement long quand on se le dit comme ça, mais c'est plutôt court finalement, quand on prend goût à la vie d'ici. J'ai retapé une année, la seconde je crois, ou la troisième je me souviens pas. Alors imaginez, j'ai fait dix ans d'études. Ça claque un peu, sans me vanter.
Et après ça, il était hors de question de repartir. Ça va faire trop niais ce que je vais dire mais, le pensionnat, c'est la plus grosse partie de ma vie. Et Alaria avec, évidemment. J'ai vogué quelques temps, deux ans, avant de refoutre véritablement les pieds à Abberline pour postuler en tant que professeur. Ça fait maintenant trois ans que je me les coltine. Et je regrette presque pas.
Derrière l'écran
PSEUDO : NeoS ÂGE : 18 ans COMMENT ÊTES VOUS ARRIVÉ ICI ? Déjà dans la place avant le recensement UN PETIT AVIS : J'ai vraiment aimé les changements et le petit coup de jeune qui a été apporté, à mon sens. DES SUGGESTIONS ? Nope UN MOT POUR LA FIN : Mot, et déslé du changement soudain de perso.
Dernière édition par Alias O. Fawkes le Sam 28 Mar - 0:34, édité 14 fois
Sujet: Re: Alias O. Fawkes - Terminé Sam 28 Mar - 11:33
Félicitation !
Tu es officiellement validé ! Bienvenue véritablement parmi nous. Rien de plus à ajouter, j'ai beaucoup apprécié ton style, j'espère qu'entre profs on se croisera ! Bonne continuation à toi à Abberline.