ÂGE : 19 ans
SEXE : Féminin
NATIONALITÉ : Irlandaise

MAISON : Kraken
ANNÉE : 3ème année
MATIÈRES FACULTATIVES : Langues des Fées et Musique
RACE : Naïade
ORIGINES : Héritier

CARACTÉRISTIQUES RACIALES : Descendante des Pégées, les nymphes des sources, Eslynn a la peau anormalement pâle et des cheveux quasiment blancs laissant paraître de légers reflets bleutés. En dehors de cela, elle ressemble à n'importe quelle humaine.

POUVOIR ACTIF : Eslynn possède le pouvoir d'aquamorphose. Oui, oui, elle peut changer son corps ou bien une partie donnée de son corps... en eau. Utile n'est-il pas ?
Lorsqu'il est apparu, son don l'a tout bonnement terrorisée. Incapable de le maîtriser, lors d'une baignade dans une rivière un peu tumultueuse, elle s'est transformée et a manqué de ne pas réussir à revenir à la normale. Cette expérience l'a traumatisée mais pas de panique aujourd'hui elle gère mieux son pouvoir même s'il lui échappe encore sous le coup d'émotions fortes ou de grosse fatigue par exemple.
Est-ce lié ou non ? Lors de grosse chaleur elle a la désagréable sensation de "s'évaporer". En tout cas elle se déshydrate vite et doit boire de grande quantité d'eau de source. Un ami français l'en a surnommé "Volvic".

DESCRIPTION GLOBALE : Du haut de son « pas tout à fait mètre soixante » comme elle dit, qui en réalité est à peu près à mi-chemin entre cinquante et soixante, avec sa peau pâle, ses grands yeux d’un bleu azur et ses cheveux blancs, elle à tout d’une poupée de porcelaine fragile. Son gabarit de gardèche ne fait rien pour arranger cela, ce qui la complexe un peu. Mais elle n’est pas si fragile qu’il n’y parait. Enfin plus tout à fait.

Elle aime se vêtir de couleur pastelles et ses cheveux sont souvent attacher de manière lâche, ce qui fait qu’ils viennent se mettre devant ses yeux à longueur de temps.

♥ Les poires ♥ Le chocolat ♥ Le printemps ♥ Le crépuscule ♥ Le rock ♥ Les couleurs douces ♥ Les chats ♥ Le thé ♥ Les lys
♠ Les serpents ♠ Le sel ♠ Rester au soleil ♠ Le silence ♠ Les choses amer ♠ Penser à sa mère ♠ Être prise à parti

Eslynn est très… aquatique comme fille. A comprendre qu’elle peut être douce et calme qu’un ruisseau tout comme elle peut être aussi impétueuse qu’une rivière en crue. Vous savez ce que l’on dit ? « Méfiez-vous de l’eau qui dort ».
Sympathique. Eslynn est quelqu’un de chaleureux et de souriant. Elle a toujours l’air accessible ce qui fait que les gens viennent facilement vers elle, même si l’inverse est rarement vrai.
A l’écoute. C’est une oreille attentive pour tous ceux qui en ont besoin. Elle sait se taire pour écouter et se dispense de donner de « bons conseils » si on ne lui demande pas. C’est une confidente sûre. Pas du genre à aller raconter ce qu’on lui a confié à la première occasion. Câline, en cas de coup de blues elle dispense des câlins à gogo ! Elle a décidé de dispenser l’amour et l’affection qu’elle n’a jamais reçue de sa mère.
Protectrice. Quand elle se prend d’affection pour quelqu’un elle n’hésitera pas à le défendre corps et âme, quitte à devoir sortir les griffes.
Honnête. Eslynn n’est pas du genre à prendre des gants. Quitte à se faire quelques ennemis, elle est toujours d’une grande honnêteté et vous dira vos quatre vérités que le moment soit choisi… ou non.
Fière. Tout du moins elle essaye de construire ou de reconstruire sa fierté. Elle va se vexer si on lui dit quelque chose qui ne lui plait pas et boudera pendant… trois minutes ? Ce qui est déjà un exploit pour elle.
Têtue. Quand elle a une chose en tête, elle ne l’a pas ailleurs et campera sur ses positions jusqu’à ce qu’on lui prouve par « a+b » qu’elle à tord. Quand cela suffit. Une mauvaise habitude qui aurait déteint sur elle il semblerait.
Tête en l’air. Cette fille a du gruyère à la place du cerveau ! Une vraie passoire. Si sa tête n’était pas solidement attachée au reste de son corps elle serait capable de l’oublier quelque part. Lié ou non, Eslynn est une douce rêveuse. Au lieu de rester concentré sur quelque chose son esprit va partir vagabonder là où il le décide quand il le décide. Oh ! Un papillon ! Concentration de labrador.
Maladroite. Elle a tout simplement deux mains gauches. Quoi que. Elle serait peut-être mieux si c’était le cas. Il n’y a pas un jour où elle ne casse pas quelque chose, où elle ne rentre pas dans quelqu’un ou quelque chose, où elle ne se prend pas les pieds dans truc qui n’existe pas…
Réservée. Avant l’apparition de son don, Eslynn était une enfant ultra sociable, débordant d’énergie et de joie de vivre. Et puis il s’est manifesté. Elle s’est éloignée, isolée, ne sachant avec qui partager son secret. Qui pourrait aimer un monstre ? Depuis son arrivée au pensionnat elle réapprend à s’ouvrir aux autres mais la blessure est loin d’être guérie

HISTOIRE : Allongée dans l’herbe fraiche du parc au pied d’un arbre qui lui offrait une protection face au soleil qui tentait de venir lécher sa peau avec avidité, Eslynn avait les yeux clos et écoutait les sons qui venait d’un peu partout autour d’elle : le chant des insectes, les rires des jeunes qui vivaient ici avec elle, le vent dans les feuilles des arbres… Il lui avait fallu du temps mais elle avait finir par se sentir chez elle ici. Elle pouvait être elle-même et elle avait trouvé une sorte de sérénité. Mais pas aujourd’hui. Aujourd’hui elle pensait à sa vie d’avant. Avant l’Oracle, avant Abberline...

Seule enfant de Dominic et Sasha Anderson, Eslynn était la fille chérie de la maison. Tout du moins la fille chérie de son père. Aussi loin qu’elle remonte elle ne se souvient pas que Sasha n’ai eut un geste tendre ou un mot affectueux pour elle. Etait-ce sa faute ? Elle se l’était toujours demandé. Etait-ce à cause de ses cheveux blancs dont on ne savait pas d’où ils venaient ? Une sorte d’albinisme avait dit un médecin. Au fil du temps elle s’est mise à se demander ce que son père pouvait bien trouver à une femme incapable d’aimer ou du moins d’en donner l’impression.
Malgré cette absence d’amour maternelle, elle n’a pas une enfance malheureuse, loin de là. Tout l’amour qu’il lui fallait elle le trouvait dans la famille de son père qui habitait la maison d’à côté. Elle considérait son cousin Arthur, de six ans son aîné, et sa cousine Diana, de six ans sa cadette, comme ses propres frères et sœurs. A force d’être surprotectrice avec la petite, elle en a d’ailleurs fait une enfant gâtée et capricieuse. Si pour une raison ou une autre son père n’était pas à la maison le soir elle trouvait le moyen de s’incruster dans la maison voisine pour le temps du dîner ou carrément pour la nuit. Elle se souvenait très bien des éclats de rires qui retentissaient autour de la table quand ils s’y retrouvaient. Cette maison débordait de joie alors que dans son propre foyer sa mère projetait une ombre permanente sur leur bonheur en errant tel un fantôme dans la maison.

Sa vie bascula du jour au lendemain. Chez son oncle la joie et les éclats de rire étaient toujours les mêmes mais… pas tout à fait pour Eslynn. La chaise en face d’elle pendant les repas était vide. Son Arthur, son frère de cœur était parti faire des études à l’étranger. La jeune fille avait beau savoir que ce n’était pas définitif, celui lui fendait le cœur quand même. Pendant quatorze ans il avait été son cousin, son meilleur ami, son frère,  son confident et aujourd’hui il était si loin.
Enfin, il n’était pas question pour elle de se laisser abattre. Il y avait le téléphone, les mails et ils s’étaient promis de s’envoyer au moins une lettre par mois. Assise à son bureau devant ses devoirs, cette pensée lui avait arraché un sourire.  Et tout à coup elle se retrouva au ras du sol, elle voyait tout comme si elle était couchée sur le dos et sous l’eau. Elle ne comprenait pas ce qui venait de lui arriver. Elle venait de se « liquéfier » pour la première fois.  

Eslynn frissonna en se remémorant cet évènement. Elle ne se souvenait que trop bien de la panique et du désespoir qui s’était emparée d’elle à ce moment.

Complètement perdue, elle s’était réveillée nue comme un ver, trempée comme si elle avait prit une douche et étendue sur le sol au milieu de ses vêtements. Que venait-il de se passer ? Elle n’en avait pas la moindre petite idée et cela la terrifiait. L’idée lui avait traversé l’esprit d’aller en parler à son père ou d’envoyer un mail à son cousin mais… ils l’auraient prit pour une folle. Même elle doutait de ce qu’elle venait de vivre. Avait-elle de la fièvre, mangé un truc qui l’avait fait délirer ? Aucune idée.

Et le phénomène s’était répété. De manière diverses et variées : elle s’était de nouveau liquéfiée totalement, juste une main, ou bien un pied, ses yeux… Et dans tous les endroits possibles et imaginables. Eslynn fini par se cloitrer dans sa chambre et ne plus vouloir en sortir. Et quand elle en sortait c’était pour prendre le plateau repas qu’on avait posé devant sa porte, pour aller aux toilettes ou prendre une rapide douche avant de retourner s’enfermer. Et quand elle sortait elle s’assurait de ne croiser personne ! Elle n’avait pu se décider à se confier à qui que ce soit. Qui aurait pu l’accepter alors qu’elle était si… anormale ?

Cela avait duré une bonne année. La gamine joyeuse et bavarde avait disparue. Elle n’était plus que l’ombre d’elle-même quand elle décida qu’elle était prête à affronter de nouveau le monde extérieur.  Ce temps passé enfermée, seule avec elle-même et ce pouvoir étrange, elle l’avait d’abord passé à pleurer toute les larmes de son corps. A faire le deuil de ce qu’avait été sa vie. Plus rien ne serait comme avant. Puis elle avait essayé de contrôler le phénomène. Au moins un minimum. Et après un an de pratique, elle était enfin prête. Si elle ne pouvait pas  déclencher le phénomène, elle pouvait au moins limiter les dégâts et ne pas se répandre sur le sol telle une jolie flaque d’eau et manquer de finir sous une serpillère. Elle arrivait en général à contenir la transformation au niveau d’une partie de son corps et arrivait à lui garder sa forme originelle. Par exemple si elle se concentrait à limiter la liquéfaction au niveau de sa main, celle-ci gardait une forme de main.
Petit à petit elle sortait de sa chambre pour manger avec ses parents. Pour aller lire dans le jardin, trainer devant la télé, dire bonjour à sa famille qu’elle n’avait pas vu depuis qu’elle s’’était recluse dans son monde de solitude qu’avait été sa chambre. Elle avait jusque là refusé catégoriquement de voir l’un d’eux : père, oncle, cousine…
Mais si elle était sortie de sa chambre, elle restait plongée dans une sorte de mutisme. Elle ne parlait que le strict minimum puis s’enfermait dans le silence. Eslynn avait refusé de répondre aux questions qu’on lui posait sur ce qui l’avait poussé à se renfermer ainsi. Elle avait refusé de voir un psy ou de retourner en cours.

Ce jour là, Eslynn était partie se promener le long de la rivière qui passait non loin de chez elle quand elle avait été prise d’une envie irrésistible de se glisser dans l’eau fraîche alors qu’il faisait si chaud dehors. Cela faisait deux minutes qu’elle savourait la fraîcheur de l’eau quand elle se sentit partir. Par miracle ça ne lui était jamais arrivé jusque là du coup elle n’avait pas pensé au fait que cela pouvait arriver.  Son pouvoir s’était activé et elle était en train de se mêler à la rivière et elle avait du faire appelle à toute sa force de volonté pour prendre le dessus sur sa peur et réussir à revenir à sa forme solide. Tremblant de tout son corps et les pupilles dilatées par le choc, elle s’était hissée sur la berge où elle avait mit plusieurs minutes à retrouver le contrôle de son corps. Elle s’était ensuite traîné chez elle et s’était enfermée dans sa chambre jusqu’au lendemain. Elle avait eut la peur de sa vie.

Eslynn ne s’était plus approchée de la rivière et se contentait de passer les journées dans son jardin. Elle lisait, jouait avec sa petite cousine ou bien s’entrainait quand son pouvoir se manifestait. Un jour elle était persuadé qu’une bande de gamin l’avait vu lors d’une transformation quasiment totale. Mais elle n’en était pas sûre jusqu’au jour où une femme s’était présenté à elle lui disant qu’elle avait entendu des rumeurs à son sujet. Eslynn l’avait regardé et était rentré pour couper court à la discussion. Que lui voulait donc cette personne ? Et cette femme était revenue la voir le lendemain, puis le surlendemain et ce chaque jour jusqu’au moment où Eslynn se décida à coopéré.
Il lui fallu un moment pour intégrer ce que la femme lui disait. Elle lui parlait d’oracle, de pensionnat, de créatures qui n’existaient que dans les mythes. Quoi que, en y réfléchissant bien… Cela expliquerait certaines choses. Elle était donc une descendante des naïades si on en croyait cette femme, et c’est de la qu’Eslynn tenait son physique particulier et son étrange pouvoir. L’un de ces parents l’était donc aussi ? Son père ? Elle avait du mal à y croire. Sa mère ? Cela lui semblait plus probable. Mais en Sasha en était-elle seulement consciente ? Ce n’était même pas sûr, elle n’avait rien de particulier, pas de cheveux blancs, pas de peau plus pâle que ça… Devait-elle aller lui poser la question ?
Et puis il y avait cette autre chose que la femme lui avait dit. Il existait un endroit pour les gens comme elle. On lui apprendrait à vivre avec son don, à s’apprivoiser elle-même. Elle n’était pas si seule que ce qu’elle avait pensé.

Elle avait demandé à April, puisque tel était le prénom de l’Oracle, de lui laisser quelques jours pour réfléchir et, dans l’éventualité où elle acceptait de la suivre, de préparer sa famille. Une semaine plus tard elle était sur le pas de la porte de la maison où elle avait toujours vécue, une valise à la main. Elle avait embrassé ses proches, sauf sa mère à qui elle s’était contentée de faire un signe de tête qui lui fut rendu sans plus de fioritures et, le cœur lourd elle avait remonté l’allée pour aller rejoindre April qui l’attendait plus loin. Eslynn s’était retourné une dernière fois, avait embrassé la scène du regard avant de tourner les talons vers son avenir.

[i]La naïade se redressa et but à longues gorgées dans la bouteille qu’elle avait apportée. Quels progrès elle avait fait depuis ce jour là. Elle se sentait bien dans sa peau. Enfin, mieux plus que bien. Elle s’était même fait quelques amis. Elle aimait sa vie ici et elle ne reviendrait en arrière pour rien au monde.

▬ Hey ! Volvic, tu viens ? On va se balader avec les potes !
▬ Eslynn. Je t’ai déjà dit de m’appeler Eslynn, pas Volvic !

Elle avait beau crier, un grand sourire était dessiné sur son visage. Oui. Elle était définitivement bien ici.

PSEUDO : Eslynn
ÂGE : 27 ans. Interdiction de se moquer sinon je lance une meute de loutres affamées à vos trousses !
COMMENT ÊTES VOUS ARRIVÉ ICI ? Un top. C'est le nom du forum puis son design qui m'ont attirée o/
UN PETIT AVIS : Pas grand chose à dire, j'ai hâte de pouvoir apporter ma pierre à l'édifice grâce à quelques RP. J'aime le design et le concept du forum. Longue vie à lui !
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UN MOT POUR LA FIN : Otter pawaaaa ♥ /PAN/