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GARDIEN DE NUIT
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MessageSujet: • Le portfolio du Cody   • Le portfolio du Cody EmptyJeu 6 Nov - 22:24

Portfolio • CODY DAY


• Le portfolio du Cody 989232LogoficheliensCody
Monsieur Day,

L'ombre devant moi n'a fait, jusque là, que s'étendre sur le sol, et tout autour de ma vie, dressant de gigantesques barrières faites de nuances de noir, de gris et de pourpre.  Je n'en ai jamais parlé, je n'ai jamais su décrocher un mot, ne serait-ce même qu'en poser un sur cette calamité qui me fut légué. Chaque année n'a fait que soulever de douloureuses questions qui ont eu pour but de m'introvertir un peu plus, de me renfermer comme un coquillage, sur moi-même, un corps bien maigre. Je parle peu, je mange peu, je vis peu. Je ne fais que me fondre dans ces ombres qui me suivent depuis tout petit. Je n'ai pas un caractère jovial, je ne suis pas agréable à vivre, ni à côtoyer. Mes parents furent les premiers à en faire l'amère expérience. Enfant déjà, je demeurais dans les coins de la classe, sans parler à mes camarades. Vous me direz donc que mon don n'a pas fait de moi ce que j'étais déjà et en effet, c'est le cas. Depuis ma naissance, l'obscurité guettait mon esprit, comme la nuit vient après le jour. Pas vraiment sociable, pas vraiment bavard, une mèche toujours omniprésente devant des yeux bordeaux. Un sourire inexistant, des paupières toujours cernées, un dos déjà courbé par le poids des pensées. Vous devinerez que je ne suis pas du genre à me faire remarquer, plutôt à me faire oublier. Mon psychologue vous dira que je fus un enfant antipathique, peu enclin à la conversation et aucunement sujet aux attentions des autres. Par la suite, je n'ai pas spécialement évolué et je suis devenu un adolescent silencieux, cloîtré dans sa propre bulle. Mon physique s'est dégradé, j'ai d'autant plus maigri et n'imaginez pas que les filles m'adulaient, au contraire, elles me trouvaient bizarre, pas fréquentable. Je n'ose vous parler de la réaction des autres hommes. J'héritais du murmure des couloirs ; Le suicidaire, le dépressif. Peu importait à dire vrai, l'école n'était pas ce que j'estimais le plus. Lorsque le soir arrivait et qu'enfin je rentrais, ma première destination était le PC. Personne n'était là, en face de moi pour me juger. Je me dissimulais alors sous un avatar, à l'abri des regards et parlais pendant des heures jusqu'à ce que le sermon paternel me remonte jusque dans la chambre. Ma petite vie, un peu secrète, ne se comportait que dans les quelques données de la machine et ça  me suffisait. Je n'avais et je n'ai aucunement besoin d'une oreille attentive pour me soulager. Cependant, et à l'époque, il venait parfois l'étrange lubie à mon père, de me frapper pour les fautes que je « commettais ». Encore aujourd'hui, mon corps en est marqué. Pas assez d'ami(e)s, pas assez de bonnes notes, pas assez de... De vivre. Je le soupçonnais de boire, chose qui me révulsait à l'idée d'y toucher. Pour cacher les plaies et autres contusions visibles, je me mis à m'habiller de vêtements amples, sans formes. De pulls disgracieux, négligés, et à ne plus spécialement m'occuper de moi-même. Mes seules occupations furent la lecture et mes sorties du mercredi après-midi lorsque mon père décida de lui-même de couper internet. Et sans vous le cacher, il était strictement impensable d'avoir un téléphone portable. Je stoppais ma croissance à dix-sept ans – pour un mètre quatre-vingt-trois – faute d'alimentation saine. Du moins, j'eus toujours accusé cette carence pour ma taille, la trouvant trop petite en la comparant à celle de mon père qui dépassait les quatre-vingt-dix. La honte, hein ?


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★ RP's terminé(s)


★ RP's abandonné(s)





Dernière édition par Cody Day le Dim 9 Nov - 22:04, édité 6 fois
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MessageSujet: Re: • Le portfolio du Cody   • Le portfolio du Cody EmptyJeu 6 Nov - 22:26



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Le grand-frère ; T'es un putain de connard. On ne se connaît pas vraiment, tu m'as abordé comme un étranger et balancé des choses beaucoup trop vraies. T'as débloqué quelque chose en moi qui a fait qu'aujourd'hui je me trimbale avec ces bouts de bois sur la tête ; Mes cornes. T'as réussi à me toucher, et c'est pour ça que je t'aime bien.  


SVANHILDR ALVÍNDÓTTIR • My victim
Rencontrée sur les bordures d'internet, son histoire a dû me toucher quelque part. Sortie des méandres de quelques pixels, Svanhildr était devenue pour moi ce qu'un héros de conte de fées peu devenir pour un enfant. D'une manière ou d'une autre, elle était parvenue à se sortir d'un accident psychologique, ou du moins, à lui faire barrière. Et au fond de moi, je trouvais ça fascinant. Je sais, je sais. C'est carrément glauque à dire, mais autant dire que cette admiration que je lui voue l'est tout autant. Par ailleurs, je me dois de vous avouer que chaque petit et moindre rapport divulgué sur elle, ne m'échappait pas. C'était une façon bien à moi de m'oublier, et de penser à quelqu'un d'autre. De penser que je n'étais pas seul, sur terre, à avoir des problèmes. Et le fait qu'elle ignorait tout bonnement mon existence était un bienfait pour moi. Mais tout a changé à partir du moment où « Il » est arrivé dans sa vie et me l'a enlevé. C'est tellement égoïste à écrire. Je l'ai perdu de vue, plus aucune nouvelle d'elle. Alors je m'accrochais à ces vieux articles, imprimés dans un coin de ma chambre. Elle survivait dans mon esprit. Puis, un beau jour, j'ai abandonné. Quelques mois, peut-être plus encore, séparaient les dernières lignes sur elle, de moi. Jusqu'à mon arrivée à Abberline, où là... Elle n'était plus faite de pixels, ou de papier, plus de 2D. Elle était vraie.
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Ergo ego senator inimicus, si ita vultis, homini, amicus esse, sicut semper fui, rei publicae debeo. Quid? si ipsas inimicitias, depono rei publicae causa, quis me tandem iure reprehendet, praesertim cum ego omnium meorum consiliorum atque factorum exempla semper ex summorum hominum consiliis atque factis mihi censuerim petenda.



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