ÂGE : 19 ans.
NATIONALITÉ : FrancoJaponais
MAISON : Dragon
ANNÉE : 3ème année.
MATIÈRES FACULTATIVES : Sport
RACE : Esprit
ORIGINES : héritier
CARACTÉRISTIQUES RACIALES : Tu es un Yokai n'est-ce pas ? Plus précisément un Yurei, ou l'accumulation de l'énergie de ceux-ci,tout droit venu du pays du Soleil Levant.

POUVOIR ACTIF : Voleur d'âme. Ne dit-on pas que les yeux sont les miroirs de l'âme ?  Et bien l'un des tiens, lorsqu'il croise ceux d'un autre individu, te permet d'absorber la sienne. L'énergie vitale de tous curieux qui croiseraient ton regard: cela te permet aussi de "voler" temporairement le don de quelconque créature fantastique. Ta maîtrise étant loin d'être parfaite, cela ne fonction qu'avec un seul de tes yeux. Si tu avais le contrôle total de ton pouvoir, tu volerai leurs dons à long terme et dégusterait leurs âmes: heureusement il n'en est rien, et tu es toi-même soulagé de ne pas pouvoir agir ainsi.

DESCRIPTION GLOBALE :
Comment décrire ta personnalité, petit prêtre ?
Instable est peut-être le premier mot qui nous viendrait à l'esprit.
Nous ne pourrons pas savoir si c'est dans ton tempérament ou si ton don t'influence, mais tu es un jeune homme versatile. Ton arrivée à l'école en a d'ailleurs été la preuve: première rencontre échouée, et tu t'es intégré de la pire des façons.
Peu importe, car aujourd'hui tu sais à peut-près comment te gérer; par le sport. Les personnes qui te rencontrent pour la première fois te penserons calme, mystérieux, inexpressif: s'ils te voient ainsi, c'est bien parce que, plus tôt, tu as dû évacuer ton trop plein d'énergie en jouant quelques paniers.
Tu n'approches pas les autres, généralement: non, tu n'es ni asocial ni dépressif, tu ne sais simplement pas comment t'y prendre. Saluer avec un grand sourire ou rester posé, familier pour briser la glace ou rester respectueux pour commencer..? Trop d'appréhension, le plus simple est de les laisser venir à toi.
Enfin...C'est ce que tu te dis, mais tu as bien compris aujourd'hui que...personne ne t'approchait.
Pourquoi ? L'image que tu renvois n'a rien de positive et ça tu le sais, petit japonais, mais que peux-tu y faire ? Attacher tes cheveux, te forcer à sourire ? Non, si les gens doivent t'aimer ou te haïr, ce sera uniquement pour ce que tu représentes, pas pour ce que tu n'es pas. C'est bien la chose que tu détestes le plus: les préjugés.
Ils te font horreur, vraiment, tu deviendrais réellement mauvais si tu en entendais. Mais cet état d'esprit vient de ta jeunesse, n'est-ce pas ?
"-Il doit être très intelligent, puisque c'est votre fils !","- Tu t'appelles Cecil ? Mais c'est un prénom de fille ! Tu dois être un garçon très doux alors..! "-Oh, tu es le fils Azami ? Quel bon prêtre tu vas être ! - Tu sembles être sombre, ça fait peur, normal que personne ne t'approche..! "
....Pourquoi le monde baigne-t'il dans ces impressions foireuses ?
Tu n'as jamais souhaité être prêtre toi, et tu n'es pas non plus gentil parce que tu portes un prénom féminin, ni sombre parce que tu caches tes yeux derrières tes cheveux ébènes. Il n'y a rien qui puisse plus te mettre en colère que ce genre de choses.
Et malgré ton air posé, voire quotidiennement inexpressif...Il ne vaut mieux pas te mettre en colère. Lorsque tu as intégré l'école, tu usais d'une violence singulière pour te faire entendre.
Si aujourd'hui tu as abandonné cette partie de ta vie pour te ranger, tu sais que si l'on te poussait à bout, tu re-cognerais comme avant, et ça tu ne le souhaites pas, ça nuirait à ta réputation de nouveau.
Cependant, dans le fond tu es joueur: ta vie était bien plus palpitante lorsque tu voyais le monde comme un jeu. Lorsque tu rencontre quelqu'un d'intéressant, ton comportement change: tu deviens alors un jeune homme poli, suave, enjôleur. Pourquoi ne pas être ainsi au quotidien ? Tout simplement parce que tout le monde n'attire pas ton attention.

HISTOIRE :

Qui es-tu, et d'où viens-tu ?

Comme ton patronyme l'indique, tu es né métis, d'une mère française et d'un père japonais. Tout comme le Yin et le Yang sont opposés et se mêlent l'un à l'autre, tes parents étaient bien différents l'un de l'autre: Une mère française, douce et tendre, un père nippon impitoyable et autoritaire. Comment ont-ils fait pour s'entendre ? ça, tu ne l'as jamais compris, mais tu es né de cette union, dans un univers bien particulier dont tu te serais bien passé.

Un temple, dans un petit village proche de Kyoto. Ton père était prêtre, admiré et sollicité par tous. Tu es venu au monde comme son héritier et as été élevé comme tel: petit déjà, il te faisait apprendre les sûtras et mantras, les différentes cérémonies, tout ce qui ferait de toi sa fierté et celle du village. Mais à côté de cette éducation stricte, tu pouvais soigner tes maux dans les bras de ta mère: bien qu'elle n'aimait pas te voir ainsi souffrir du traitement de ton paternel, elle savait qu'elle n'avait pas le droit de remettre en cause cette tradition. Mais ton père t'aimait malgré ça, c'était pour ton bien: voilà tout ce qu'elle répétait en caressant tes cheveux noirs lorsque tu chouinais sur ses genoux. Les villageois t'adoraient et prenaient soin de toi comme si tu étais leur fils, leur neveux, leur petit fils...: à l'époque tu considérais cela comme de l'affection mais aujourd'hui tu sais bien qu'ils agissaient ainsi uniquement pour s'attirer les bonnes grâces de ton père et du Seigneur. Et tu as grandi ainsi, petit Cecil, dans une famille qui, malgré sa rigueur, était relativement bien équilibrée. Sauf que la balance s'est effondrée le jour où tu as perdu ta mère des suites d'une infection. Ce fut une épreuve terrible évidemment, mais nous n'irions pas non plus dire que ce fut un traumatisme, car nous ne sommes pas dans une compétition de celui qui a eu la vie la plus difficile..~ Tu l'aimais ta mère, mais baignant dans la religion depuis ta naissance, il t'a fallu avancer et faire ton deuil.

Sauf que voilà, ton entrainement s'intensifiait au fur et à mesure que tu grandissais: il te fallait, à ta majorité, prendre la relève de ton père, avec tout le savoir qui allait avec. Si tu étais un prêtre médiocre, le village abandonnerait le temple: ça, il te le rabâchait sans cesse. Mais avec la perte de ta mère, l'équilibre de votre famille était rompu et tu commençais à avoir bien du mal à supporter la pression qui reposait sur tes épaules. La rupture se fit bien... Un an après qu'il ai commencé à t'apprendre les rites funéraires. Veiller un mort, réciter les mantras, guider son âme. Puis l'exorcisme, aussi. Tu n'aurais jamais pensé que ceci soit l'élément déclencheur de ce qui briserait ton quotidien. Et pourtant...
Il a fallu qu'un jour, lors d'une dispute avec ton père, il te dise cette phrase si anodine... "Regarde-moi dans les yeux lorsque je te parle! " toi qui étais naturellement timide, renfermé, tu détournais souvent le regard: mais cette fois-ci, à sa demande, tu plongeas tes yeux dans les siens et l'expression que prit ton paternel à cet instant te glaça le sang. L'air horrifié, blêmissant immédiatement, il semblait aussitôt prit de tremblements et d'une asphyxie totale. Comment savoir ce qui lui arrivait ? Craignant une quelconque crise, tu t'empressais d'aller chercher du secours, et ce fût bien la réaction la plus raisonnable qui était à prendre, bien que celle-ci soit inutile: du moment où ton regard lâcha le sien, il s'écroula au sol, stoppant le processus de ton don.
A partir de là, la machine s'était mis en route. Ton géniteur n'était pas décédé, non. Oh, bien au contraire, il avait prit du temps à s'en remettre mais repartait avec une fougue sans pareille: mais rien de positif pour toi, parce qu'il avait compris que tu n'y étais pas pour rien...
Possédé: voilà comment il te qualifiait. Exorciser son propre fils ? Oui, il en était bien capable, et il le planifiait en effet. Ce n'était pas la mort, ça n'était pas une torture physique, mais ça te faisait peur. Pourquoi ? Parce qu'il venait à te traiter comme un étranger, comme un de ces nombreux cas passés entre ses mains, et ça tu avais vu combien il les méprisait, ceux qui s'étaient "abandonnés" à un esprit. Un homme intransigeant qui jugeait que si ces malheurs arrivaient, c'était uniquement parce que la foi leurs manquait.
Et puis, il fallut qu'un jour, un étranger se pointe à votre temple et te réclame. Ton paternel avait beau lui dire qu'il ne fallait pas te parler pour le moment, que tu n'étais pas disposé à voir qui que ce soit, voilà qu'il insistait...Alors tu le rencontrais, cet étranger, pour écouter ce qu'il avait à dire...Et ça chamboula alors tout ton quotidien.
Prenant ses paroles au sérieux, tu finis par le suivre, pour rejoindre cette école, l'année de tes 16 ans. Bien que tu croyais aux phénomènes paranormaux, jamais tu n'aurais pu imaginer qu'autant de créatures existaient...Mais, toi qui n'avait vécu que dans un petit village, renfermé, comment aurais-tu pu t'intégrer avec facilité ? Ta première année fût...chaotique. Rencontrant les mauvaises personnes, tu as joué les tyrans, ne sachant aborder les autres que par tes poings. Ton groupe t'aimait pour ça, d'ailleurs...Toute la frustration que tu avais accumulé depuis des années s'extériorisaient ainsi, par la force. Tu n'aurais pas pu être pire que cette racaille de l'époque, n'est-ce pas ?
Fort heureusement, un professeur t'as sortit de ce piège de violence: il suffisait que quelqu'un t'écoutes, au final...Cette homme t'avait sauvé et épargné bien des souffrances à ceux qui croisaient ton chemin. Sous ses conseils, tu t'inscris au club de sport, pour évacuer ton trop plein d'énergie dans le basket. Tes deux autres années étaient bien plus paisible suite à ça, et tu évoluais parmi tes camarades, apprenant à cesser d'être renfermé pour t'ouvrir à ces personnes qui avaient les mêmes particularités que toi.

PSEUDO : Kaël
COMMENT ÊTES VOUS ARRIVÉ ICI ? Par le bouche à oreille de certains membres.