ÂGE : Vingt ans.
SEXE : Masculin.
NATIONALITÉ : Britannique.

MAISON : Dragon.
ANNÉE : Sixième.
MATIÈRES FACULTATIVES : Musique, arts.
RACE : Stryge, plus précisément, Phénix. Modèle européen.  (Comment avoir l'air de vendre une voiture.)
ORIGINES : Sang pur, même si lui, il n'en a aucune idée.

CARACTÉRISTIQUES RACIALES : Prendre la forme d'un oiseau, c'est cool. Un oiseau de feu ? Awesome. Okay, ça le serait s'il y arrivait vraiment en claquant des doigts, plutôt qu'à devoir se concentrer pendant cinq bonnes minutes, s'imaginer en piaf et paf, en être un. Mais bon. C'est plus facile de prendre une forme à mi-chemin, qui tire plus de la harpie que du firebird. Avec des ailes qui se déploient dans un crépitement, brillant d'une légère lueur chatoyante. Décrire le phénix ? Je ne vous apprend rien en baragouinant qu'il représente le cycle de la vie et de la mort, en renaissant de ses cendres après s'être consumé ? Pas plus qu'en vantant les propriétés curatives des larmes ? A-do-ra-ble. En te pleurant dessus, ça te soignes. Mais lui aussi, ses capacités d'auto-guérison sont plutôt impressionnantes, une coupure ? Un battement de cil et il n'y a plus rien. Entendons-nous pour dire que plus la blessure est sévère, plus cela va être long. Et si c'est fatal, retour à l'oeuf mon grand. D'ailleurs, c'est sa quatrième fois en ce bas monde, mais ça non plus, il ne le sait pas.

POUVOIR ACTIF : Oh, this is way more funny. L'anglais a plus de contrôle sur ceci que sur son héritage, ce qui est un peu triste en fait. Mais vu la pratique qu'il y a mise, ça a fini par payer. Monsieur est doté de don de pyrokinésie. Ouais, c'est trop la classe. Pas besoin de briquet pour s'allumer une clope, tu peux te servir de ton index. C'est le premier exemple trouvé, et il est bidon, I know. Plus sérieusement, ça accompagne ses mouvements, fluides et amples. Les flammes ne demandent qu'à se libérer, et le feu de se répandre. Trop destructeur pour le laisser sans surveillance, et sans maîtrise. Ça sent le vécu, en effet. Il ne s'en sert pas à outrance, pour ne pas répéter les mêmes erreurs, mais quand besoin est, il n'hésite pas non plus à show off ses aptitudes.

DESCRIPTION GLOBALE : Axel, c'est l'archétype du mec suffisamment mince pour que ses muscles paraissent, sans toutefois que ceux-ci soient franchement développés. Fin sans être une crevette. Carrure longiligne, pas très épaisse mais qui laisse deviner une certaine musculature. D'une taille plus que moyenne, frisant presque le joyeux sobriquet de nabot, il s'élève à un mètre soixante-quinze. Il aurait aimé être plus grand, mais bon, au pire, il s'éclate pas la tête sur les cadrages de porte et ne se prend pas de branches dans la tronche s'il part en forêt. Si c'est pas le pied ça. S'ajoute à cela, un poids encore là, très ordinaire, de soixante kilos et des poussières. Il est relativement léger oui, c'est plus facile de se soulever dans les airs avec une paire d'aile, plutôt que d'avoir l'air d'un poulet peinant à s'élever. Doté d'un grain de peau clair, pas cadavérique, on laisse ça aux undeads, il a tendance à rougir plutôt que d'adopter un teint basané. Vu le gris du ciel de Londres, c'est pas l'endroit pour prendre un bain de soleil. Par contre, lézarder toute la journée dehors, à griller, il le fait sans aucun problème. Même s'il devient rouge écrevisse, et puis de toute façon, une heure après, il redevient blanc comme un cul. Je sais, c'est magnifique.

Erhm, un peu de sérieux. Axel, est doté d'une tignasse noire, qui n'apprécie pas spécialement les coups de peigne et qui s'amuse à partir dans tous les sens, mais ça lui donne des airs, et c'est cool. Alors il ne s'en plaint pas, sauf quand c'est un amas d'épis bordéliques qui trônent sur son crâne. Et puis... et puis, ses yeux. Iris bleus, glacés et clairs. Toujours illuminés d'une lueur amusée, malicieuse. On y trouve rarement une étincelle belliqueuse, orageuse, et c'est mieux comme ça. Les traits de son visage sont fins, bien qu'un peu anguleux, effilés. Comme toute sa silhouette d'ailleurs. Oh, sans oublier les deux points les plus importants de sa physionomie. Le nez tellement pointu qu'il peut te crever un oeil. En avant le Cyrano de Bergerac : C'est un roc ! C'est un pic ! C'est un cap ! Que dis-je, c'est un cap ? C'est une péninsule ! Non, il ne peut pas poignarder personne, même s'il menace qu'il va le faire, il a déjà un borgne comme ami, ça le ferait culpabiliser d'en avoir deux. Secundo, son postérieur tellement plat, que c'est comparable à une plaine. S'il décide de s'asseoir sur vous, c'est juste un paquet d'os que vous allez sentir. Son plank ass est légendaire.

Le canevas a été décrit, en détails parfois peu élogieux. Voici donc le moment de détailler ce qu'il y a ajouté. Trois piercings, sur l'hélix de l'oreille gauche, on retrouve le même modèle sur la droite. Un à l'arcade sourcilière gauche, ainsi que deux aux clavicules - ça fait mal ces trucs, qui complète le nombre de piercings. Neuf en tout. Au niveau de l'encre qui se dessinent sur son épiderme... Un sur la nuque, signe de haut voltage. Because, you know, that's cool. Deux petites ailes sur les omoplates, pour palier à celles qui ne sont pas toujours présentes et car damn, c'était obvious. Deux étoiles sur le torse, liées par une chaîne et avec un cadenas trônant en son centre. Ensuite, sur le majeur gauche, un couteau et sur l'annulaire de cette même main, un éclair. Le nombre de tatouages s'élève donc à six. Il n'a pas lésiné sur la customisation de son apparence, je l'accorde. Mais c'est tellement plus badass comme ça.

C'est le temps de plonger dans la description de la personnalité de notre protagoniste. Axel est un casse-couille de première. Toujours à enquiquiner sans être bien méchant. Car il sait ce que c'est, de se faire emmerder. Ça l'empêche pas d'être un parfait connard si la personne en face de lui, il arrive pas à la blairer. Il se gêne pas pour l'asticoter, l'énerver, la faire sortir de ses gonds juste pour le plaisir de la voir fulminer. Si, toutefois, c'est quelqu'un qu'il apprécie, il est plus taquin que chiant, alignant remarques goguenardes sur propos espiègles. C'est aussi un mec plutôt daredevil, qui aime se mettre dans des situations de merde. Baston ? Pas de problème, amenez en de la bagarre, ça va le défouler. C'est un bon punching bag, vu sa capacité à se régénérer. Faut pas trop pousser non plus, c'est pas comme s'il appréciait de se faire cogner. Enfin, ça, c'est quand ça le concerne lui. Car il aime pas voir ceux qu'il aime s'énerver les uns contre les autres. Il endosse bien souvent le chandail à rayures de l'arbitre, pour tenter de désamorcer la situation.

Il peut compter ses vrais amis sur les doigts de sa main, même s'il semble connaître tout le monde. Même s'il est super social. Axel, au fond de lui, a peur d'être seul sauf qu'il a aussi peur de s'attacher aux autres. Il n'aime pas la solitude, il cherche toujours à être entouré, que ce soit par des potes ou des gens qu'il déteste. Tout pour ne pas être confronté à sa personne. Il ne s'apprécie pas, offre aux autres un personnage alors que lui, se cache derrière un masque. Un sourire quasi éternel. Ceux qui le connaissent bien, arrivent à percer, à voir les fissures de cette barrière qu'il instaure entre lui et les autres. Il s'investit donc rarement dans des relations amoureuses, car il ne sait pas y faire.  Axel a d'ailleurs cette dangereuse manie de flirter, innocemment, avec autrui. Sauf que parfois, ça lui revient dans la gueule. Et il est pris au dépourvu, le bougre, il ne sait pas quoi faire dans ces situations. Maladroit comme pas possible, il est excessivement timide quand vient le temps d'être sérieux. Difficile à croire quand on sait vraiment à quel point il ne se considère pas comme worth it.

Autre point négatif, il est possessif. Il n'aime pas qu'on s'approche de ses amis. Il bougonne un peu, rien de bien méchant. Sauf qu'il peut aussi être une peste, atroce et franchement peu amène. Se métamorphosant du mec souriant à une langue de pute impitoyable. Cinquante pourcent du temps, il regrette amèrement ses paroles, et il fera tout pour se faire pardonner auprès des deux partis. Et il fini par faire des efforts pour s'accorder avec l'autre, car il sait faire preuve de maturité quand la situation l'exige, surtout parce qu'il ne veut pas blesser son pote.

Sur une note plus joyeuse, car il n'aime pas plomber l'ambiance, c'est aussi un moulin à paroles. Discutant de tout et rien, généralement sarcastiques dans ses dires. Son humour transpire la raillerie, moqueur et un brin méprisant. Oh, il ne se prend pas pour un autre, loin de là, il sait parfaitement où est sa place. In the trash can. Just kidding. L'oiseau, à l'occasion, peut à tenir des discours matures. Parfois. Quand les planètes sont alignées, et que c'est l’équinoxe dans une autre galaxie. On le sent bien hein ? Ou des trucs profonds, mais ça, c'est tellement rare, qu'on croirait presque rêver quand ça arrive.

C'est aussi un menteur de merde. Qui n'arrive pas à conserver une pokerface quand il raconte un bobard. Il se vend tout seul d'ailleurs. Il est doué comme ça. La seule chose qu'il arrive à bien dissimuler, ce sont ses plus secrètes pensées, puisqu'il est du genre à toujours dire ce qui lui passe par la tête, c'est un exploit. Du coup, il est plutôt franc, mais il a du tact. Toujours à envelopper ses remarques de velours, pour ne pas blesser la personne. Well, si c'est quelqu'un qui tient à ses yeux, sinon il se contente de dire les quatre vérités comme elles viennent, généralement de manière acerbe.

Axel est passionné dans ce qu'il fait. Toujours à donner le meilleur de lui-même quand il décide de s'impliquer. Et quand ça l'intéresse. C'est difficile de le motiver au début, mais dès qu'il est dedans... il est à fond. Le meilleur exemple est sans doute la musique. Il joue de la guitare, l'une des seules possessions qu'il a traîné avec lui d'ailleurs. Et c'est sans dire, qu'il est doué. Il accompagne les accords qu'il gratte avec sa voix. Qui est belle, semblerait-il. S'adaptant au style qu'il décide d'interpréter. Il sait très bien chanter, mais il ne souhaite pas faire partie de la chorale de l'établissement. Oh, il n'est pas craintif pour deux sous, il n'aime pas fredonner en groupe, tout simplement. Un peu narcissique, car il aime bien s'entendre. Et se faire entendre. Toujours à siffloter, chantonner un air quelconque. En passant du punk rock aux chansons énervantes, qui restent en tête, juste parce que c'est drôle. Genre Barbie Girl. He's a total arsehole, I know.

Parfois, il semble désorienté, un peu perdu dans ses pensées. Dans ces moments, il faut éviter de lui parler, il émerge de lui-même de ces périodes d'état catatonique. Après tout, momentanément ressentir les derniers instants de nos précédentes existences, soit la mort, n'est pas plaisant. Sauf qu'il n'en a pas la moindre idée lui, il ne sait pas pourquoi ces phases l'affectent. Tout est toujours noir, les seules sensations sont généralement une chaleur étouffante suivies de douleurs alternant entre l'impression de se faire tirer dessus ou écraser. Cela dure généralement quelques secondes, et ces ''crises'' sont désormais plus espacées, quand il était plus jeune, c'était sur une fréquence régulière.

Bref, Axel c'est l'image parfaite du bad boy populaire, qui se la pète un peu, toujours prompt à répliquer quand on le pique et à cogner quand on s'en prend à ses amis. Mais au fond, c'est juste un mec qui veut se faire aimer et accepter, sans devoir jouer un rôle.

HISTOIRE : And then he died. The end. Nan mais vous allez vraiment y croire ? Le mec est un phénix, bien sûr qu'il va renaître.

Axel a pas connu ses parents et honnêtement, ça l'importe peu. Ils l'ont abandonnés, alors ils ne devaient pas tenir à lui. Ça, il tente de s'en convaincre. Nan, lui, c'est un orphelin qui veut paraître fort, pas spécialement touché par ces inconnus qui l'ont engendré. C'était tout ce qu'ils avaient fait après tout... N'est-ce pas ? La réalité n'est pas aussi noire et blanche, il a donné du fil à retordre, à ces phénix. Alors ils ont préférés le laisser entre les mains d'humains, car son héritage semblait lui monter à la tête, lui donner l'impression d'être invincible. Alors ils avaient prit la décision, pendant qu'il était dans l'oeuf pour une quatrième fois, de le laisser dans un orphelinat dès qu'il aurait éclos. Ce qu'ils ont fait, avant de disparaître de sa vie.

Il n'y a pas passé un grand moment, rapidement adopté par un couple incapable d'enfanter. Il avait besoin d'un héritier à sa fortune, le mec, et plutôt crevé que de dire qu'il était le problème dans l'entreprise de concevoir un enfant. Bref, les problèmes concernant le service trois pièces du père, ce n'est âs important. On lui a fourré une cuillère en argent dans la gueule. C'est ça d'atterrir dans une famille pleine aux as. Sauf que franchement, c'est pas des modèles. Monsieur Blackwell, Harry de son prénom, était plutôt absent. Toujours le nez dans ses papiers, ses affaires. Toute sa vie quoi. Puis la dame, Evelyn. Ah, cette chère Evelyn... elle lui en a fait voir de toutes les couleurs. D'accord, il n'était pas le gamin le plus calme à l'époque. Non, il n'était pas reposant le morveux. À détaler comme un lapin quand venait le temps d'aller au lit, et de se cacher. Vous savez que c'est grand un manoir, c'est une putain de baraque et un mioche, c'est petit, ça se faufile partout... Bref, c'était une plaie, un petit merdeux bien chiant.

Après, à l'école c'était plus calme. Parfois. Bien droit dans son siège, à boire les paroles du prof. Enfin, quand c'était intéressant. Sinon, un doigt dans le nez, à dessiner sur le bureau... Ouais, c'est adorable un môme, okay ? L'enseignant était pas particulièrement heureux de retrouver les œuvres d'art d'un kid de six ans. Encore moins quand c'était au crayon feutre. Et que les petits amis autour de lui, avait fait de même. Première convocation. Ça a commencé jeune, les rencontres avec le directeur.

Puis, ils ont dû déménager, le paternel ayant dégoté une affaire en Amérique. Du coup, ça s'est multiplié, ces conneries. Entraînant toujours plus de disputes à la maison. Pourtant, il avait jamais rien fait de si grave. Rouspéter un peu aux figures d'autorité, se chamailler avec un de ses petits camarades... Lui casser le nez... Il l'avait mérité ce petit con, il avait pas le droit de se moquer de son meilleur ami.

Cette amitié qui relève du miracle d'ailleurs. Axel, l'élève pas spécialement doué sans être cancre, un peu attardé sur les bords, social et pipelette... qui se retrouve mis en équipe avec Keylian. Taciturne, aussi bavard qu'une tombe, une tête à faire peur et d'une patience... inexistante. Oh qu'il en avait bavé, à l'époque. Et à douze ans, il fanfaronnait un peu trop pour son propre bien. Ouais, ces deux zigotos sont devenus amis pour une raison, un brin stupide. La musique. Les choix musicaux. Vint les conversations à n'en plus finir, l'échange de CD et le début d'une loooooooooooongue camaraderie. Enfin, plutôt, lui qui envahit l'espace personnel de l'autre adolescent, mais ça, c'est relatif. Les conversations à sens unique aussi.

Puis vint ce joyeux instant. Il avait toujours eu des rêves étranges, où il voyait un homme consumé dans les flammes avant que quelque chose s'écrase sur lui. Parfois, toujours dans le même thème, c'était une scène floue, où le même personnage aidait d'autres silhouettes plus sombres à traverser ce qui semblait être des débris. Ou encore celui, dans une plaine, où brusquement tout devenait si clair, avant qu'une fumée opaque n'obscurcisse sa vision. Après, il le voyait, se traîner, avant qu'un bruit retentissant ne déchire le silence pesant. Oh, des cauchemars comme un autre, tranquille quoi. Bien sûr qu'il en a parlé, à ce qui prétendait être ses parents. Mais ils le rembarraient, alors il avait cessé de leur en faire part. Sauf que lorsqu'il s'était réveillé, tout autour de lui, était en train de cramer. Okay, on dédramatise un peu, c'était plutôt les couvertures. Mais franchement, si quelqu'un ne panique pas quand son lit est en feu, je lui tire mon chapeau.

Oh qu'il s'était fait passer un savon. Après que ses parents ait débarqués en trombe en l'entendant hurler. Ils semblaient plus être inquiet de la perte d'argent occasionné, vu l'état de la chambre et des murs. Lui, il comptait pour du beurre ? Il avait beau dire qu'il n'y était pour rien, qu'il dormait et que lorsqu'il avait ouvert les yeux, tout était déjà en train de s'embrasé... Sauf qu'on lui avait fait remarquer que c'était impossible. Qu'il ne pouvait pas être là, qu'il se serait brûlé. C'était en effet une très bonne question. Il ne pouvait pas y répondre. Et ça l'avait hanté.

Axel n'en avait pas parlé à personne, de ce petit incident. Pas même à Keylian. Il avait pas osé lui dire : Hey, j'ai peut-être foutu le feu à mon lit, lol. Surtout formulé comme cela. Toujours cette même scène qui tournait en boucle, contrairement à toutes les autres fois, il avait vu plus nettement l'individu. Qui avait souri, avant de s'enflammer, de lui-même. Ce songe était terrifiant. Il n'avait pas semblé particulièrement apeuré, presque serein. Il avait peu dormi, pendant les jours qui ont suivis, avant de commencer à rater les cours. À ce stade, Harry et Evelyn avaient cessés de lui prêter attention.

Sauf qu'ils furent bien obligés, quand un Oracle vint à leur rencontre. Les convaincre ne fut pas difficile, tout pour se débarrasser du gamin qui leur cassait les pieds depuis qu'ils avaient fait l'erreur de l'inclure dans leur vie. Presque à se demander pourquoi ils ne s'en était pas délivré avant. Oh, pour ne pas se voiler la face. Lui-même ne fut pas réticent à l'idée de quitter le foyer familial, depuis le temps qu'il en rêvait... Il avait rapidement fait ses maigres bagages, se contentant d'apporter sa guitare, le reste pouvait bien rester là. Que tout brûle pour de vrai, ça serait le pied.

Ses débuts à Abberline furent houleux. Son passé de racaille chieuse revenant au galop, avec ses bonnes vieilles habitudes. Sauf qu'il s'est vite fait remettre à sa place, par des personnes qui maîtrisaient leur pouvoir. Ça l'avait emmerdé. Ça l'avait tellement fait chier, qu'il s'était motivé, à explorer ce don qu'il avait boycotté pendant un long moment. Au point où il faisait exprès d'être une merde dans le cours de maîtrise. S'avère qu'il était plus doué que prévu, qu'il apprenait vite. Il était content, l'oiseau, de voir ses progrès. Puis de constater l'étendue de son héritage. J'peux vous dire, que la première fois qu'il a pris l'apparence complète du phénix, il faisait pas trop le fier. Trébuchant sur ses plumes, incapable de voler et piaillant pitoyablement. C'était un spectacle magnifique, 10/10 would recommend. Ne lui rappelez pas cela, il ferait la gueule pour les trois prochaines heures.

Le temps défilent, de nouvelles têtes apparaissent. Une étant plus familière que les autres. Si sa mâchoire pouvait toucher le sol, elle y traînerait encore. Rien ne lui avait autant manqué que lui. C'était la seule chose qu'il avait regretté. Il fut surpris, un instant, de savoir qu'il était aussi... spécial que lui, mais ça lui était égal désormais. Son meilleur ami allait de nouveau pouvoir partager son quotidien, et rien ne pouvait le rendre plus heureux.

Depuis ? Les années passent, doucement, il vit au jour le jour, évoluant ici comme il le peut sans penser au futur. Axel n'a plus que trois ans à passer ici, et il n'est pas pressé de partir. Pour une fois... qu'il est accepté quelque part, qu'il n'a pas à supporter le jugement. Ouais... c'est bien ici, c'est chaleureux.

PSEUDO : Heiden Hearts.
ÂGE : Majeur, légal et vacciné. Au Canada.
COMMENT ÊTES VOUS ARRIVÉ ICI ? C'est Russell qui m'en a parlé. ~
UN PETIT AVIS : J'adore le thème, qui est simple mais c'est ce qui fait son charme. Et toutes les allusions aux poissons, c'est cute.
DES SUGGESTIONS ? Nope m'sieur.
UN MOT POUR LA FIN : #NoHomo2k15. Et aussi, mon histoire risque d'être moins longue que la description car ouais uh, je hais les faire les histoires. Sorry. ;v;