ÂGE : 24 ans
SEXE : Masculin
NATIONALITÉ : Norvégienne

METIER : "Officiellement" : professeur d'HCEM et de Russe remplaçant, assistant oracle ; officieusement : soutien scolaire, messager longues distances et... dépanneur de dernière minute en règle générale, que ce soit au niveau des profs ou de l'administration. On l'appelle quand on ne sait pas qui d'autre appeler.
MATIÈRES FACULTATIVES : Philosophie et langues (il assiste à tous les cours de langues enseignés dès qu'il a du temps libre. Devenir oracle, ça se prépare...) Assiste parfois à d'autres cours facultatifs sur coups de tête.
RACE : Pégase
ORIGINES : Héritier

CARACTÉRISTIQUES RACIALES : Une paire de grandes ailes blanches dans son dos qu'il oublie parfois quand il passe des portes trop étroites par exemple. Il ne se donne généralement pas la peine de les rétracter : c'est bien trop épuisant à la longue et ça ne gène personne. Par contre, il arrive qu'il perde ses plumes – les plumés muent aussi.

POUVOIR ACTIF : Des ailes de pigeon et l'immense privilège de pouvoir se passer de ventilateur l'été. Ça claque. (…) Il ne faut pas en attendre beaucoup d'un poney croisé avec un pigeon croisé avec un singe.
Àsbj-... (on va raccourcir ça maintenant, ça sera plus simple.) Erik peut donc voler. Les pégases en général sont plus rapides que les stryges et autres maîtres du ciel, mais ils sont bien plus taillés « défensifs » que ces derniers. Quand on est un bon pégase qui a reçu une éducation adaptée comme celle enseignée à Abberline, on arrive tout de même à faire autre chose que le ventilateur avec son aérokinésie. Des boucliers assez efficaces, des projections d'objets ou autre. Rien de très méchant, surtout que ses pouvoirs aérien sont en grande partie scellés, mais Erik s'en sort tout de même particulièrement bien... pour un pégase.
D'ailleurs, c'est un des rares de son espèce à ne pas se métamorphoser en cheval ailé. Ça ne le dérange pas plus que ça, il trouve cette capacité inutile et ses talents sont sûrement ailleurs.

DESCRIPTION GLOBALE :

L'éternel insatisfait. Jamais content des autres comme de lui-même. Il a la chance unique d'être né du métissage d'une humaine et d'un pégase ? « Bof. J'aurais préféré être un mishibizhiw. Les panthères d'eau, ça ça claque ». Des cheveux platine quasi introuvables chez les humains normaux ? « Qu'est-ce que j'en ai à faire de mes cheveux. Et si on veut creuser le sujet, de nombreuses études prouvent que les... humaines préfèrent les bruns. Tu savais que de nombreux mishibizhiw naissent avec les cheveux bleus ? » Hem... là n'est pas la question. Mais tu sais, les mishibizhiw n'ont pas tes magnifiques ailes de pég-... « De canard. Des ailes de canard qui perdent leur plumes et se cognent n'importe où. Bordel, même la grande université Abberline n'est pas architecturalement adaptée pour nous ! On va pas rétracter nos ailes éternellement pour faire plaisir aux murs ! » Oui, enfin bon, faut avouer que laisser ses ailes ouvertes en plein amphithéâtre ne va pas t'aider à te faire des amis toi. « Ils ont qu'à utiliser leur super-vision ou se mettre devant. Chacun son héritage, moi je fais avec le mien alors pourquoi pas les autres ? » Mais parce que-... « Parce que rien. Y'a de la discrimination envers les pégases chez Abberline et personne n'agit. » Mais t'es parano mon pauvre. T'aimes quelque chose au moins ? Les fraises, t'aimes les fraises ? « … J'aime les fraises. » Parfait ! On aboutit à quelque chose ! Tu les aime avec quoi ? « De la chantilly. Beaucoup de chantilly. » D'accord, d'accord... Et c'est moi ou t'as une petite fixation sur les mis-... mishu-... Les panthères d'eau ? « Pas vraiment. » … Euh... Très bien... (ça cache quelque chose, tout ça...) Y'a une race que t'aimes moins qu'une autre alors ? « Les pégases. » Hein ? « Y'a pas pire que les pégases, morbleu ! Enfin, ça et les... humains. » … D'accord... eum... Je crois qu'on va s'arrêter là, hein ? J'vais laisser ma place à la narration. « Ahah. C'est tellement humain ça aussi, de ne pas aller jusqu'au bout des choses ! » … En résumé, on peut dire qu'Erik est quelqu'un de- « Hey, fais pas comme si j'étais pas là. » de... d'assez difficilement appréciable. « Aahah. Voilà ce qu'on dit sur vous quand on fait l'effort de répondre aux questions. » Il a une certaine tendance à se plaindre excessivement. « Je vois seulement les choses en face. » … Et à justifier cette manie désagréable par un soit-disant réalisme mature. « Hein ? » Mais ce n'est sans aucun doute un gamin gâté, le genre qui se roulait par terre dans les supermarchés quand il avait cinq ans. « OH ? T'as fini ? » Mais cela cache une partie de lui très caractéristique de ce que les humains appellent ''la crise d'adolescence. Il crache son venin sur les autres pour compenser un manque maladif de confiance en lui. « AHAHAH. T'essaye de me faire passer pour un protagoniste de roman à l'eau de rose pour ados humaines ? » Le pauvre chou a juste besoin d'un peu d'amour et de fraises. « AHAHAH.... stop. Arrête-toi maintenant, je prends le relais ou ça va mal finir. »

« Oubliez tout ce que cette espèce sous-développée vient de déblatérer. Je vais vous parler un peu de moi.
Je suis végétarien par respect pour mon père qui, comme vous devez le savoir, était mi-poulet, mi-canasson. À force de ne pas en manger – ce qui je dois l'avouer est un régime contre-nature pour ma moitié d'ADN humain – j'ai quelques nausées à la simple odeur de la viande et même si je supporte mal les protéines je ne manque jamais de prendre mes doses nécessaires, sans ça je tombe malade. Comme les humains. Et j'aime l'odeur des livres, du café, de la lessive, mais pas des parfums trops agressifs... » Je t'en prie, change de sujet ça devient barbant... Si t'as que ça à raconter de ta vie, tu m'étonnes que t'aies l'air aussi blasé tous les jours. « ... » Sérieusement, je sais que t'as des trucs plus intéressant à raconter. « Ts. Les humains, tous les même. Tout ce que tu veux savoir c'est ce qu'il se passe dans mon lit, c'est ça ? Tu veux savoir si j'utilise ma forme équine sur les juments de l'écurie ? Tu veux ?! » J'ai jamais dit-...  « BEN NON. Sacrebleu, le premier pégase non-zoophile, tu dois te dire ?! ET OUI, ça existe ! » Mais j'ai jamais dit que-... « Mais si tu veux vraiment savoir, je vais te le dire. » … ? « J'aime quand-... » [CENSURÉ]

HISTOIRE :

Isolé. Ma mère m'a caché du monde dès ma naissance lorsqu'elle vit... ma paire d'ailes. Pas très courant chez les humains. Je sais qu'elle n'avait pas le choix mais je lui en veux toujours.

J'aurais pu être humain. J'aurais pu avoir une vie normale avec une mère normale, étudier comme tout le monde dans une école pleine de gosses aussi normaux que moi jusqu'à devenir médecin, avocat ou autre métier valorisant qu'une famille aimerait que son fils exerce, j'aurais pu me marier à une blonde au hasard et avoir des enfants moches. Mais ma mère a décidé de rencontrer un Pégase. Ou le contraire, qu'en sais-je. Je ne veux même pas connaître le pourquoi du comment, c'est seulement ce qui est arrivé. Je suis né dans un petit village de consanguins, en haut dans les montagnes de Norvège où le plus insensé des touristes ne voudrait jamais perdre une semaine de ses vacances. Mon père était un... diantre de poney-poulet qui passait par là et qui a fait un enfant avec une zoophile. C'est tout. C'est la vraie histoire, celle qu'on a essayé de me cacher.

À la place, elle me disait avec tout son amour de mère, droit dans les yeux, que « Papa était un ange ». Ça expliquait les ailes. Ça expliquait tout. C'était assez agréable à croire, aussi. « Papa est un ange. » … J'ai vécu une grande partie de mon enfance comme ceci, isolé du monde avec cette femme et quelques animaux pour seule compagnie. Je ne me suis jamais senti seul pour autant. Ma mère m'a tout donné mais je ne peux toujours pas m'empêcher de la haïr égoïstement. Je ne savais rien du monde, rien, je ne connaissais même pas l'existence du village le plus proche à quarante-cinq minutes à cheval où ma mère se rendait de temps en temps pour prendre des provisions. Je croyais que le soleil rebondissait sur l'horizon pour se transformer en lune la nuit. Je pensais que, le jour où j'arriverai à atteindre les nuages, ils seraient doux et chauds comme du coton. Je pensais que j'étais un ange et que j'allais faire de grande choses dans ce monde où je me croyais seul. J'étais ignorant. Ma mère lisait attentivement les livres avant de me les donner – elle m'a au moins enseigné la lecture. Des encyclopédies de biologie, des écrits mythologiques et quelques rares contes disparus. Elle a censuré mon savoir pour me garder enfermé à la maison.

Toute cette mascarade s'est brisée en morceaux lorsque j'appris à utiliser mes ailes. Je ne les utilisais que pour survoler la maison au début, comme me l'ordonnais ma mère, mais quel enfant ne défierai pas les interdictions de ses parents pour voler dans le ciel et découvrir un monde inconnu ? C'est à mes neuf ans, pendant une sieste de ma mère, que je mis mes plans en pratique.   Je pris la direction que prenais toujours ma mère quand elle « partait en expédition », et je tombai du premier coup sur le village d'à côté, après à peine dix minutes de vol. Je n'en croyais pas mes yeux... et les habitants non plus. Pendant que je m'extasiais sur ce regroupement inattendu d'humains, ils fixaient mes ailes sans pouvoir y croire. C'était assez comique, à y repenser. Ce qui l'a moins été fut de fuir pour ma vie quand ils tentèrent de me capturer. Avec des filets, des chaînes, en me courant après, des tas de choses ce sont passées en trente seconde avant que je ne puisse m'envoler de nouveau... et qu'ils ne me tirent dessus. Un d'entre eux m'a touché au bout de l'aile – rien de grave au final – mais malgré l'atroce douleur, je savais que je devais seulement rentrer chez moi. Maman saurait quoi faire, elle me soignerait et m'expliquerait tout...

Mais je n'eus aucune réponse. Elle ne me laissa pas sortir de la cave pendant plusieurs semaines... « Pour me protéger ». J'ai appris plus tard que ça avait effectivement été la meilleur chose à faire puisque de nombreux hommes du village voisin sont venu demander si maman n'avait pas vu un ange passer par là. Peut-être m'auraient-ils disséqué s'ils m'avaient trouvé. La rumeur s'est vite répandue qu'un être ailé avait fait un tour en Norvège... mais qui aurait cru un pauvre village d'ignorants consanguins ? Qui... à part un oracle ?

C'était quelqu'un de formidable que je respecte encore aujourd'hui. Il m'a arraché à ma mère, et je l'ai haï pour cela à l'époque. Mais comment pourrais-je encore lui en vouloir de m'avoir libéré de ma cage ? Sans lui j'y serais sûrement encore. Elle, Je ne sais pas ce qu'elle est devenue. Peut-être a-t-elle fait un autre enfant, qui sait, ou peut-être s'est-elle tuée. Je n'ai pas envie de le savoir. Je n'ai pas envie de m’apitoyer sur ma mère ou de me sentir coupable. Je veux l'ignorer comme elle m'a fait ignorer le reste du monde, à l'époque où je pensais que nous étions les deux seuls humains du continent.

Heureusement pour moi, on ne m'a pas jeté dans l'arène d'Abberline dès mon arrivée. On m'a laissé une année d'adaptation et de remise à niveau puis on m'a mis chez les Kraken à l'époque où j'étais encore social. Ça ne m'a pas empêché de redoubler ma première année. À quatorze ans, j'ai changé de maison : on m'a mis avec les Kirin et j'y suis resté jusqu'à la fin. Cette maison est l'idéal pour étudier et je me suis lentement glissé vers les meilleurs, peu à peu.

… Parce que je suis des meilleurs. Et quel avenir plus glorifiant pour quelqu'un d'exceptionnel comme moi que de devenir oracle ? Parcourir le monde. Me moquer des hommes sur mon passage, ceux qui ont essayé de me tuer il y a quelques années. Voler par-dessus les neiges, les plaines et les forêts... Enfin, faut pas trop rêver non plus. Sans le pouvoir de détection de dons je ne deviendrai jamais oracle, je le sais, surtout que ce n'est pas quelque chose qu'on apprend dans les livres. Alors je ne fais qu'assister les expéditions. J'accompagne. Ça ne sonne pas très folichon comme ça, mais j'ai tous les avantages de l'oracle dans en avoir les inconvéniants. À côté (puisque les oracles n'ont pas toujours besoin d'assistants), je remplace les professeurs d'HECM et de russe absents et quelques autres manières des "petites" classes quand l'administration n'a vraiment pas le choix. Je suis également un très bon messager si besoin. Très rapide. Et j'ai suivi beaucoup de cours facultatifs. On me demande de faire du soutiens scolaire de temps en temps.

Je peux faire à peu près tout et n'importe quoi mais... J'ai beaucoup de temps libre. Et je m'ennuie. Beaucoup.

PSEUDO : Euuh aucun
ÂGE :  
COMMENT ÊTES VOUS ARRIVÉ ICI ? Topsite *^*
UN PETIT AVIS : Rooh... Tous les compliments vous les connaissez déjà... >w<
DES SUGGESTIONS ? ... Encore plus de races magiques ?
UN MOT POUR LA FIN : YQSEGZQUEKXS