ÂGE : 19 ans SEXE : féminin GENRE : masculin NATIONALITÉ : française
ANNÉE : 6e année MATIÈRES FACULTATIVES : art dramatique ; philosophie ; sport RACE : effaceur CATÉGORIE : inclassable
POUVOIR ACTIF : que ce soit par contact ou par sa simple présence, Charles annule les pouvoirs des gens autour de lui.
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DESCRIPTION GLOBALE : Physiquement, Charles est un jeune adulte plutôt fin, avec un visage plutôt androgyne -et pour cause. En effet, son véritable nom est Charline ; fort heureusement, elle a peu de poitrine, ce qui lui permet de passer pour un homme assez aisément. Charles, donc, n'est pas particulièrement grand -sans être particulièrement petit- : il mesure un petit peu moins de un mètre quatre-vingt ; ce qui aurait grand pour une demoiselle, mais il n'en est pas une... Il a des cheveux mi-longs, d'un blond qui rappelle sans qu'il ne le sache ses origines nordiques ; ses yeux sont bleus, mais assez ternes. Son visage, quoi qu'androgyne, est plutôt carré, avec des pommettes hautes et bien dessinées. Son corps est fin mais musclé par le sport qu'il fait régulièrement, et il semble assez endurant et plus fort que sa finesse ne pourrait le laisser sembler. Moralement, Charles est un jeune homme tourmenté par ses origines inconnues et par ses problèmes à se définir lui-même. La plupart des gens ignorent qu'il est en réalité une femme -et il ne s'en plaint pas-, mais son homosexualité n'est pas cachée. Gentil quoi qu'un peu pompeux, il aime les vêtements style 18e siècle, et ne se promène jamais sans une canne -qu'il a acheté des années auparavant. Élève pas tout à fait doué mais globalement studieux, il n'aime pas vraiment se rapprocher des autres, apeuré par le poids de ses secrets, mais ne supporte ironiquement pas la solitude. Il a peu d'amis, peu d'amours, et ces dernières tournent souvent courts, malheureusement...
HISTOIRE : Hélène et Aymeric étaient deux élèves français du pensionnat Abberline. Cette particularité liée à leur nationalité était déjà suffisante pour rapprocher deux enfants loin de leur famille ; qu'ils aient le même âge et soient arrivés tous les deux en même temps sur l'Île enfonça le clou. De leur amitié éclot l'amour, et les neufs ans passèrent comme neuf jours. Les deux tourtereaux repartirent dans leur pays d'origine pour fonder un foyer. Ils furent d'ailleurs jeunes parents, donnant naissance alors qu'ils avaient vingt ans à des jumeaux, Charline et Clément. L'angoisse du petit couple se fit sentir : lui était un fier descendant des Ases, elle une selkie des mers du Nord. Les chiffres disaient que leurs enfants seraient de simples humains ; c'est ce que Clément aurait été s'il n'était pas mort lors de sa première semaine, victime de la mort subite du nourrisson. Joie et deuil s'enchaînaient horriblement rapidement... Heureusement que la petite Charline était encore là pour redonner le sourire à ses parents ! Enfin, ça, c'était jusqu'à ce qu'elle se déclare en temps qu'effaceur. Les deux adultes n'avaient pas envie de s'occuper de ce sac à problème, et encore blessés par la mort de Clément, ils confièrent la petite aux services sociaux, donnant simplement son prénom -son nom de famille est celui de la première famille d'accueil où elle vécu. Elle y grandit à la dure, mais en se forgeant un caractère bien trempé. Elle s'imaginait descendre d'aristocrates (avec un prénom pareil...), ou d'aventuriers, ou de célébrités ; et elle apprit que rester passive allait la mener droit au mur, dans le milieu qui était le sien. En parallèle des cours, elle fit quelques petits boulots, ayant déjà des idées en tête : elle s'acheta une canne -une très jolie canne avec un bout ferré- et prit des cours de canne de combat. On a la classe ou on ne l'a pas. Au fil du temps, elle renouvela aussi sa garde robe, dans un style vieille France très aristocratique, qui lui attira quelques moqueries. Moqueries qui cessèrent quand elle se servit de sa canne. A cette époque, elle avait déjà forcé les gens à l'appeler "Charles", et s'était coupée les cheveux courts. Elle n'était pas une femme : une femme donne naissance à des marmots, fait la popote, attend son mari ; un homme se défend et se débrouille. C'était la vision que lui avait donné les différentes familles et les différents enfants qu'elle avait côtoyé. Et elle commença à agir au final comme l'homme qu'elle était, au point que oui, elle allait aux toilettes chez les hommes. En même temps, chez les femmes, elle se faisait jeter dehors à grands cris. Quand elle eut treize ans, elle fut soudainement arrêtée dans la rue, par un jeune homme qui l'interrogea sur ses parents. Surprise et apeurée, elle s'enfuit dans la famille d'accueil où elle était à ce moment là... Où elle fut suivie. L'homme se présenta à la mère comme le représentant d'un pensionnat assez spécifique, et demanda à parler au jeune homme bien habillé. Chaaaaarles ? Ouiiiii ? Charles descendit les marches quatre à quatre avant de hurler en voyant le pédophile psychopathe. On finit par le rassurer à propos de ce charmant monsieur, qui travaillait apparemment main dans la main avec les services sociaux, au profit d'un pensionnat. L'oreille de notre petit héros se dressa, et il y vit l'occasion de son quotidien chiant et banal. Il répondit à toutes ses questions -non, pas de parents connus ; non, pas d'aptitudes étranges ; pas de déformations physiques particulières- et s'envola avec lui après avoir fait ses maigres bagages. Pas de famille pendant neuf ans ? Mais quel bonheur ! On lui assurait, en plus, une liste de sports sympathique, une vie tranquille, et plus de ballotage de familles en familles. et en plus, les gens pensaient tous que Charles était un vrai garçon. Si ce n'était pas magique, ça ! Les six années qui passèrent furent les plus belles aux yeux de Charles. Il y avait un petit club de combat en ville, où il progressa plutôt bien et s'amusait comme un petit fou. Il fit quelques découvertes, comme son homosexualité -qui fut assez problématique quand avec un de ses copains ils voulurent atteindre la seconde base- ou le fait que ses parents biologiques devaient être passés par le pensionnat : deux descendants d'êtres magiques ne pouvaient tout de même pas s'être rencontrés par hasard, non ? La question le turlupina quelques temps, et il envisagea d'en parler avec les plus anciens des professeurs, avant qu'il ne se rende compte qu'il n'avait aucune envie de rencontrer ses géniteurs. Trop de pression. Il vient de fêter ses dix-neuf ans, et s'interroge beaucoup sur la suite des choses : il a encore trois ans à passer ici. Et après ?
Derrière l'écran
PSEUDO : Aedis ÂGE : 19 ans COMMENT ÊTES VOUS ARRIVÉ ICI ? grâce à mon premier compte, qui m'a montré la porte d'entrée UN PETIT AVIS : on a pas assez de cookies ! DES SUGGESTIONS ? plus de cookies ! UN MOT POUR LA FIN : cookies !
Dernière édition par Charles Alexandre le Mer 8 Oct - 8:32, édité 2 fois
Rebienvenue par ici ! Tout est bon, ton personnage est très intéressant et ma foi, original ! (Une caaaaaanne !) Tu es officiellement validée. Je te redirige dans un soucis de commodité !