| Sujet: Maverick O'Callaghan Dim 24 Aoû - 12:11 | |
| Maverick O'Callaghan
Identité
ÂGE : 14 ans SEXE : Masculin NATIONALITÉ : Irlandais
ANNÉE : 5e année MATIÈRES FACULTATIVES : Physique-chimie & Art Dramatique RACE : Feu Follet CATÉGORIE : Féérique
POUVOIR ACTIF : Magie Élémentaire - Maverick, il brille. Pas vraiment surprenant lorsque l'on considère son héritage de feu follet, mais cela n'empêche tout de même pas le fait qu'il ne peut s'empêcher de trouver que, autre qu'en cas de panne électrique, son pouvoir est franchement inutile. Parce que, vraiment, c'est tout ce qu'il arrive à faire. Juste une aura bleuâtre qui l'entoure, vacillant telle une flamme sans chaleur, effaçant légèrement sa silhouette. Une lueur un peu bizarre qui brille au loin, juste assez étrange pour attirer l’œil des gens – mais enfin, au moins, il préfère de loin utiliser son pouvoir en douce pour lire dans la nuit sous ses couvertures que pour perdre les gens qui ont décidé de suivre sa lumière au milieu d'un marécage.
votre personnage
DESCRIPTION GLOBALE : Maverick, il est pas très grand, et ce, même pour un gamin de 14 ans. Avec son 1m40 à tout casser, il tend à clamer haut et fort qu'il est juste en train d'attendre sa poussée de croissance – pas que cela risque de vraiment changer grand chose lorsque cette dernière va se pointer, mais il faut bien rêver. Disons que c'est ce qui arrive quand on se retrouve avec du sang de fée dans les veines. De ce fait, il à l'habitude de s’asseoir sur le dessus des tables et bureaux, les branches basses des arbres et de s'installer sur les rebords de fenêtres – être obligé de se briser le cou pour arriver à regarder les gens quand il parle lui tombe sur les nerfs. Toutefois, gare à celui qui osera le lui faire remarquer, considérant son caractère plutôt susceptible, de même que sa propension à monter sur ses grands (ou petits) cheveux pour presque rien.
Lui, c'est le genre de personne qui a cette espèce d'énergie qui donne aux autres l'impression qu'il prend bien plus de place que ce qu'il en est réellement, d'autant plus au vu de sa carrure d'oiseau frêle et sa taille de nain de jardin. Il gesticule lorsqu'il parle, et a souvent du mal à vraiment tenir en place; il est de ceux qui se tortillent sur sa chaise lors des examens au grand damne de ses voisins. Du coup, on le remarque là où il passe, que ce soit à cause de son attitude souvent explosive ou à cause de ses vêtements. Parce que les couleurs vives et les teintes pastelles, ce n'est pas ce qui manque à sa garde robe. Maverick affectionne d'ailleurs tout particulièrement le vert vif et le bleu clair, ce dernier n'était pas sans rappeler la couleur de ses yeux, elle-même reflet de la lueur que son corps dégage lorsqu'il se sert de son pouvoir.
Maladroit, aussi, plus souvent qu'autrement, trébuchant contre un courant d'air au moins une fois par jour. Après, il ne faut pas s'étonner lorsque le contenu de sa fourchette se retrouve sur le sol de la cafétéria, ou qu'il renverse son bol de céréales sur votre tronche. Pas pratique du tout lorsque l'on sait qu'il s'embarrasse facilement – et avec son teint clair qui est presque aussi pâle que ses cheveux couleur neige, disons que ça se remarque facilement lorsque son visage prend une couleur écrevisse. Surtout qu'il s'énerve facilement, alternant entre bouder dans un coin les bras croisés en ruminant à voix basse dans sa barbe inexistante, ou donner un coup de pied bien senti à la chose – ou personne – qui l'aura provoqué. Une tête de gamin avec un caractère de gamin, en somme. Mais, plus que tout, il déteste ne pas se faire prendre au sérieux, parce qu'il est capable de l'être, lorsque la situation le demande - y a qu'à voir la minutie qu'il apporte à son travail scolaire ; tout pour ne pas être obligé de rester un an de plus dans cet endroit.
Sans gêne, il va souvent dire ce qu'il pense sans prendre la peine d'y réfléchir à deux fois, se mettant régulièrement les pieds dans les plats avec un commentaire déplacé qu'il aurait sans doute mieux fait de garder pour lui. Disons qu'il vaut mieux éviter d'aller le voir avec vos secrets et histoires embarrassantes, car il y a de forts risques qu'il le raconte devant tout le monde par accident. Mais au moins, il court vite – du coup, il arrive à éviter la majorité du temps la claque qu'on aura essayé de lui foutre à l'arrière de la tête en guise de vengeance. Même ses aptitudes empathiques ne l'on jamais vraiment aidées de ce côté-là – après tout, c'est pas parce qu'on arrive à relativement bien comprendre comment se sentent les gens qu'on ne risque pas de faire de bourde.
HISTOIRE : Lorsque Maverick eu 5 ans, ses parents lui ont appris qu'il avait été adopté. Oh, pas que le reste de ses premières années de vie étaient inintéressantes – quoi que, un peu, quand même -, mais disons juste que, autre que la première fois qu'il s'était brisé un poignet en tombant après avoir marché sur l'un de ses lacets défaits, c'était probablement l'événement le plus marquant de sa jeunesse. Ils l'ont assit à la table de la cuisine quelques jours après qu'il commencé l'école primaire, et le lui ont expliqué. Lui ont dit qu'ils avaient voulu un autre enfant, mais qu'après son frère, ils n'avaient pas pu. Lui dire que rien n'allait changer, et que peu importe les raisons pour lesquels ses parents biologiques n'étaient pas là pour s'occuper de lui, eux étaient très contents d'avoir pu l'adopter. Et que peu importe ce que son frère disait, ils les aimaient autant l'un que l'autre. Et, peut-être, la chose la plus étonnante fut que, par la suite, rien n'était vraiment différent. Du coup, il ne serait pas faux de dire que la majorité de son enfance fut sans histoire. Juste lui, son père, sa mère et son grand frère, Terrance, de 6 ans son aîné. Frère qu'il avait d'ailleurs l'habitude de suivre comme une minuscule ombre à la tignasse blanche ébouriffée et aux habits couleurs bonbons qui vous brûlent rétine. Enfin, ça, c'était quand son frère ne l'enfermait pas dans un placard histoire que Maverick lui foute la paix le temps qu'il ait passer du temps avec des gens de son âge. Car vraiment, c'était ça, sa vie. Sa famille, qui ne l'avait jamais fait sentir à part ou différent, ses amis avec qui il jouait dans le bac à sable durant l'heure de récréation, et l'école, où il apprenait à compter et à écrire. Ou du moins, compter avec ses doigts, et écrire avec l'élégance et la calligraphie d'un pingouin manchot. La seule chose un peu bizarre qu'il y avait était le fait qu'il arrivait parfois à s'allumer – littéralement - sans raison. Et s'il le mentionna une fois ou deux en passant, ses parents ne firent que mettre tout ça sur le compte de l'imagination hyperactive d'un gamin de six ans. Une existence tranquille, jusqu'à ce qu'elle ne le soit plus. Car il était venu. Un homme qu'il ne connaissait pas – déjà que ses parents l'avaient mis en garde contre les étrangers qui essayaient de vous enlever à coup de bonbons gratuits - et qui voulait apparemment le faire venir avec lui dans une espèce d'école bizarre pour les gens encore plus bizarres - si c'était pas suspect, tout ça. Ou du moins, pas exactement dans ces mots, mais dans sa tête de gamin de neuf ans, c'est tout ce qu'il avait entendu. Ça, et que c'était l'endroit idéal pour lui; parce qu’apparemment, ses cheveux blancs n'étaient pas dû à un étrange cas d'albinisme, comme ses parents avaient cru, mais bien à un héritage féerique dont il n'avait jusqu'alors aucune idée, et que son pouvoir n'était pas juste un truc de super héro qu'il avait inventé parce qu'il s'ennuyait. Maverick lui avait dit non, avant de lui balancer sa boite à goûté dessus. Boite qu'il avait d'ailleurs mal fermée, au vu du pot de yogourt qui s'était renversé partout sur les cheveux et la belle chemise de l'inconnu. Pas que ça l'ait vraiment stoppé. Et c'est comme ça qu'il se retrouva, bon gré mal gré, embarqué dans une voiture en direction de dieu seul savait où, enlevé de sa famille juste parce qu'il arrivait à jouer à la bougie humaine dans sa chambre la nuit quand il n'arrivait pas à dormir. Il n'y a pas à dire, Maverick piqua la crise du siècle à grand coup de pleurs et de hurlements à vous en faire exploser les tympans - celui qui l'a ramené à Abberline eu d'ailleurs un œil au beurre noir durant presque deux semaines dû à un coup de pied mal placé. Pas que les jours qui aient suivi son placement dans le pensionnat se soient vraiment mieux déroulé, mais enfin. Il ne faut pas s'attendre à autre chose lorsqu'on annonce à un gamin qu'il allait devoir passer les neufs prochaines années de sa vie loin de sa famille, pas vrai? Et s'il continue encore à foutre du colorant dans le shampooing ou des punaises sur la chaise de celui qui l'a ramené ici, et bien, ça, c'est une autre histoire. Au fil du temps, il a pourtant bien dû finir par s'y faire. Se faire à l'idée qu'un de ses parents biologiques étaient en fait un feu follet – aussi bizarre que ça sonnait -, et qu'il était coincé ici jusqu'à ce qu'il atteigne ses 18 ans. Impossible de revoir ou contacter sa famille avait sa majorité, et du coup, la seule chose qu'il lui restait d'eux était des souvenirs. Ça et, sous son lit, derrière un vieux pull d'un orange violent et une chaussure violette à la semelle trouée, une boite en bois fermée à clef. Oh, on y retrouvait pas grand chose; juste une pile de vielles photos aux coins usés tant elles ont été regardées, et un paquet de lettres jamais envoyées, toutes adressées à sa famille. Après tout, c'était mieux que rien. 18 décembre 20xx
J'aime pas sa ici. Est ce que vous pouver venir me chercher? Je m'ennui de vous.
Y a d'otres jens gens qui vive dans la meme chambre que moi. Je les aime pas. Je veu ravoir ma chambre a moi tout seul. C'est nul ici, y a plein de gens bizarre. Y en a qui on l'air encore plus bizarre que moi. J'ai vu une fille, hier, et elle avait des aile toute moche.
Je déteste mes vrai parent.
Je veu retournnai retournez a la maison.Maverick, 9 ans 27 juillet, 20xx
Hey, Terrance, ça fait longtemps. J'espère que ça te dérange pas que j'ai continué de t'écrire comme ça. Je parie que quand je vais te revoir, tu vas te moquer de mes lettres stupides et toutes pourris, mais bon. Au moins, comme ça, j'ai presque l'impression que t'es là.
Je contrôle beaucoup mieux mon pouvoir qu'avant, maintenant. Pas que ça me fasse grand chose, pour être honnête. Si c'était pas de mon pouvoir de merde qui sert à absolument rien de tout, je serais encore à la maison. C'est vrai quoi, quitte à devoir partir, ça aurait pas pu être pour quelque chose d'un peu plus classe qu'une capacité d'ampoule électrique? Si j'avais pu faire partie d'un truc comme les X-mens, je dis pas, quoi.
Ouais, je pense bien que je serais parti sans hésiter, si c'était pour les X-mens. Probablement pas.
Je me suis cassé la gueule dans les escaliers, hier - j'ai encore le bleu sur le front, ça fait un mal de chien. Je pense qu'au moins une douzaine de personnes ont dû me voir, t'imagines pas, j'ai cru que j'allais mourir de honte. Et en plus, du coup, j'ai avalé mon chewing-gum en tombant. Je suis sûr que si t'avais été là, tu te serais moqué de ma tronche durant des jours. M'aurait dit que si ma tête était pas aussi près du sol, j'y verrais peut-être un peu mieux.
Je crois que la seule chose qui me manque pas, ici, c'est de t'entendre me traiter de nabot miniature.
Ça, et le hachis de maman.
Je vous aime.Maverick, 12 ans 3 octobre 20xx
Hey, c'est encore moi. Comment ça va? Quoi de neuf dans tes quelques dernières années de vie?
J'en ai presque la moitié de fait, tu réalises? C'est vrai quoi, cinq ans déjà que je suis parti – ou du moins, pas loin de là. Est-ce que le poisson que je t'ai acheté pour ton 15e anniversaire est toujours vivant? Tu as pensé à moi quand tu devais le nourrir tous les matins? Tu réalises que je sais même pas ce que tu fais dans la vie, maintenant. Ou même quelle tronche de débile tu as maintenant que t'as vingt ans.
Ou si maman et papa ont eu d'autres enfants après qu'on soit venu me chercher. J'espère que non. J'espère qu'on m'a pas remplacé, que j'ai pas eu à grandir sans connaître une partie de ma famille.
Bon, du coup, j'ai un examen pour lequel il faut que j'aille réviser, histoire de pas me planter et de pouvoir foutre le camp d'ici un de ces jours. Je t'aime. J'aimerais pouvoir te demander de dire à maman et à papa que je pense à eux tous les jours aussi, mais je sais que ça sert à rien.
Allez, plus que 1 568 jours et je serai de retour. J'espère seulement que vous arriverez encore à me reconnaître une fois que je serai de retour en Irlande. Ça, et que vous allez encore y habiter.
À toute.Maverick, 14 ans Juste des morceaux de papier auxquels s'accrocher. Parce que, bien franchement, quand on a aussi longtemps à attendre, il faut bien faire passer le temps d'une façon ou d'une autre. Et puis, au moins, du coup, il pouvait toujours se dire que ça l'avait aidé à améliorer son orthographe désastreuse.
Derrière l'écran
PSEUDO : RICKY Ruru ÂGE : 23 ans COMMENT ÊTES VOUS ARRIVÉ ICI ? En surfant de top-site en top-site UN PETIT AVIS : Tout d'abord, j'ai trouvé le titre en lui-même accrocheur, j'adore le thème marin qu'on retrouve partout sur le forum, et le design est super joli ♥ DES SUGGESTIONS ? Pas pour le moment, non o/ UN MOT POUR LA FIN : Je graphe comme une cloche, me jugez pas e_e Puis merci au staff d'avoir enduré mes questions idiotes
Dernière édition par Maverick O'Callaghan le Lun 25 Aoû - 4:24, édité 5 fois |
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