ÂGE : 16 ans
SEXE : Féminin
NATIONALITÉ : Serbe

ANNÉE : 7e année
MATIÈRES FACULTATIVES : Sport, anciennement musique (exclue du cours pour tapage)
RACE : Dragon
CATÉGORIE : Céleste

POUVOIR ACTIF : Elle possède le pouvoir de détection de mensonge. Depuis le temps qu'elle se trouve ici, elle a appris à le maitriser plus ou moins bien même si elle ne l'aime pas, le trouvant pas cool et inutile à la fois. Elle rechigne même à l'utiliser pour s'y entrainer. Lorsqu'elle se décide à le faire (parce qu'il le faut, en gestion de don) il n'est centré que sur une seule personne. Si elle le concentre sur une disucssion d'environs cinq à dix minutes, il se ressent plus comme une impression de mensonge ou non que d'une affirmation sûre. En revanche, si elle utilise son don pour une question unique, là seulement, Caja peut être assurée de la nature de la réponse.

DESCRIPTION GLOBALE :
« T'es un vampire ? » Nan, mais tâte de ses dents, tu verras que c'est pas du toc. « T'es un zombie ? » Non, même si le teint pâle vaguement verdâtre c'est moyen sexy et qu'en plus, ça vient pas de ce qu'elle enfile comme nourriture.
« Est-ce que t'es une elfe ? Un démon ? Une goule ?»

Faut le comprendre, quand les gens essayent de connaitre sa nature ou bien ses origines, ils tombent très souvent à côté, à pieds joint, les yeux bandés, ils roulent en bas de la colline. La croyance la plus régulière, c'est qu'elle soit un mort-vivant, dont la race exacte resterait vague. Sur ces dira-t-on, Caja lève un fier majeur et le menton haut. Alors oui, son espèce, c'est un peu le genre avec lequel t'as pas forcément envie de deal surtout si t'as une grosse épée et la ferme intention d'aller sauver la princesse retenue prisonnière au fond de la grotte, ça bouffe aussi des humains, surtout si c'est de sexe féminin et vierge de préférence mais, de là à la comparer à l'incomparable, oh, OH HEIN! On s'calme. Direct.

Effectivement, elle a hérité de certains attributs de sa race et pas ceux que l'on croirait. Alors, au placard la gracieuse beauté, les cheveux et les yeux clairs de pureté ainsi que les douces plumes, laissons ça aux pigeons qui se prennent pour des anges (ou l'inverse). Ses dents sont pointues, style quenottes de requin ( hors de question de trouver une ressemblance avec les suceurs de sang), et c'est vachement pratique pour déchirer la viande qu'elle adore, surtout crue parce que le carpaccio, c'est la vie, et sinon bien saignante comme il faut. Par ailleurs, la nourriture est bien une chose qu'il faut éviter de lui agiter sous le nez pour la titiller où elle se jettera dessus en emportant la main qui la tendait avec. Dommage collatéral, quand l'estomac est en jeu, plus rien n'a d'importance. Gloutonne peu gracieuse, il se trouve là un bon moyen de calmer son sang chaud puisqu'elle résiste difficilement (voire pas du tout) à l'appel d'un appétissant plat, sucré ou salé, elle est pas raciste. En revanche, si elle aime la bonne cuisine, la laisser s'approcher des fourneaux est l'équivalent d'un suicide gustatif (et matériel). Caja apprécie toucher à l'activité néanmoins, les résultats sont toujours des horreurs sans nom, brûlés, crus, déformés, mélange abject, il ne faut jamais toucher à un gâteau au chocolat qu'elle affirme avoir préparé elle-même... Elle aura sûrement confondu le sucre et le sel tout en abusant du jambon.

Après, si elle aime les expériences culinaires peu conventionnelles, ça pourrait expliquer la couleur de sa peau mais, tenons-en nous au fait que, si la couleur est particulière, au moins, elle se tape pas des écailles. Niveau discrétion, c'est pas le top, en plus, ça doit être super chiant quand on va à la plage et qu'il y a du sable entre. Non, sa peau est une peau des plus humaines, malgré la teinte et, en détail, deux tâches de naissances à la naissance de son cou en forme de petits points, mais, épaisse. C'est pas du béton, ni un couche monstrueuse. Le terme le plus adéquat, et aussi, celui qui a le plus marqué la demoiselle est : semelle. Sur l'échelle du sexy, on tape carrément dans le négatif avec ça, en tout cas, c'est pas elle qui irait se couper sur une feuille de papier ou qui va chouiner d'une égratignure, c'est pas une douillette. Même si elle était faite de sucre (miam), Caja ne s'y risquerait pas. Elle aime avoir l'air forte, la petite dame, malgré son mètre cinquante-six qui pourrait lui faire défaut, elle serre les poings et n'hésite pas à en coller si elle trouve que c'est nécessaire. Brutale, la poigne ferme, elle a souvent du mal à contrôler sa force alors, quand elle voit rouge, c'est une furie. Caja a le feu dans les veines, énergique, puissante, elle marche en frappant le sol de ses pieds. De type grande-gueule, la dragonne ne sait pas s'en tenir à sa place, quitte à tenir tête à plus fort. Inconsciente du pétrin dans lequel elle se fourre, elle plonge la tête la première, cheveux au vent.

Pourtant, la dragonne ne déteste ni ne dénigre la faiblesse, c'est simplement du moment que ça ne la concerne pas. Elle ne veut pas passer pour faible mais, veut protéger ceux qui le sont à son sens. Elle veut endurer les coups à la place des personnes qui ne les tiendraient pas, remonter ceux qui ont baissé les bras, se poster en mur imprenable sur lequel on peut compter, porter les difficultés des autres sur ses épaules. Ironiquement, elle apprécie les gars "trop gentil" et craque complètement pour les nanas qui ressemblent à des princesses ou des poupées fébriles, alors que son attitude générale, sans la connaitre, pourrait être celui de leur bourreau. Sans surprise, Caja est le genre de personne qui s'exprime sans subtilité. Le genre à donner un gros coup dans l'épaule pour saluer, quitte à faire mal, même si ce n'était pas son intention. La dragonne aime chahuter, et ne rechigne jamais à se lancer dans une bonne bagarre. D'abord, ça défoule puis, elle en a besoin. Alors qu'elle ressort couverte de bleus et courbaturée de tout son corps, Caja est hilare. Elle attrape avec véhémence sous le bras et ne lâche pas prise tandis qu'elle étouffe.

La Serbe est une amie envahissante, le pacte du lien de tous les instants, bons comme mauvais. Elle manifeste son affection avec possessivité, par ailleurs, elle maitrise parfaitement le langage du "amoua". Peu prêteuse, partageuse sous conditions, elle plisse les yeux et se méfie pour cinq de ce qui pourrait attenter à ce qu'elle considère comme sien, matériel comme humain. L'air tantôt grincheuse tantôt moqueuse de celle qui cherche les problèmes, lorsque le feeling passe, l'adolescente s'accroche. S'il y a bien une chose sur laquelle on ne pourra pas la blâmer, c'est sa fidélité. Bien qu'elle ait la bouderie facile, Caja pardonne, du revers de la main et il faut bien un évènement grave pour qu'elle ne le fasse pas. Pour autant, on ne se moque pas du dragon, tandis qu'elle accepte le pardon comme une vérité, elle refuse qu'on la prenne pour une bonne poire et sait le faire fermement comprendre. Elle a les mots simples, la pensée courte mais, n'est clairement pas une gourde.

Effectivement, à l'entendre, il devient clair que l'adolescente n'est pas de celle qui perd son temps dans les bouquins, elle les trouve barbant, c'est long, les films, c'est "plus mieux" d'abord. Surtout si il y a des explosions et des grosses voitures. Caja parle mal, proposant des fautes de grammaire jusqu'à l'oral, organisant sa syntaxe sous l'ordre du chaos, inventant des mots si les véritables sont trop compliqués et se stoppant, perplexe, lorsqu'elle se retrouve face à l'un de ceux-là. Son langage primitif porte au moins le mérite d'être aisément comprit. Les quiproquos, très peu pour elle. De plus, la brune s'exprime d'une franchise brute à l'image de son attitude. Elle crache les mots plus qu'elle n'évoque des propos, administrant un coup de poing moral à celui qui ne s'y attendait pas. L'assurance transpire par chaque pore de sa peau, Caja ne craint pas les représailles et préfère dire les choses comme elles lui viennent puisque de toute façon, y porter réflexion flanque la migraine. De la même manière, l'adolescente ne se pose pas beaucoup de questions sur les émotions à afficher, tant qu'elle n'a pas l'air faible ou fragile. Si elle veut rire, elle se laissera aller, tout comme elle beuglera façon camionneur si quelque chose l'emmerde franchement. Comportement de caïd sur le retour, elle ne brille pas d'une délicate féminité, plus proche de Gengis Khan que de Sisi l'Impératrice tandis qu'elle assume parfaitement cet état de fait.

D'un autre côté, Caja est une personne qui extériorise très mal son affection. Nan, parce qu'en vrai, elle sait que flanquer un coup de poing dans le nez de quelqu'un, ça ne veut pas dire qu'il est son meilleur pote. En général, tout ce qui est du registre sentimental est refoulé comme quelque chose d'honteux, ridicule, d'autant plus qu'il s'agit d'une chose qu'elle ne sait pas gérer. La perte de contrôle n'est pas envisageable pour la dragonne qui aime savoir parfaitement ce qu'elle pense, ce qu'elle fait, de façon simple. Ainsi, Caja se gêne des papouilles affectueuses contre lesquelles elle grogne, pour la forme. Non, on ne la verra pas se jeter sur quelqu'un pour lui faire un câlin ni encore moins coller un bisou sur la joue d'une tierce personne. En revanche, s'il est question d'embêter, alors là, elle en est parfaitement capable. Avide des mots et des comportements déplacés, se transformer en pot de colle au pire moment possible, Caja s'en amuse avec un sourire pleins de dents. Ses blagues possèdent la fâcheuse tendance à être de mauvais gouts, ou pas drôles si l'on en est la victime, sa préférée reste de jouer les fantômes: surgir en flottant dans le dos de quelqu'un avec une grimace.

Il y a ça, et les bombes à eau. Grosse rigolade en perspective à en frétiller des oreilles, oreilles qu'elles possèdes pointues et percées à divers endroits : autant en profiter. C'est pas très discret mais, Caja se dit que ça aurait pu être pire, elle aurait pu choper des cornes, et c'est franchement pas facile de porter une casquette avec ces machins. Cependant, les cornes, c'est quand même plus la classe que les oreilles façon Link, elle est d'accord. Si Caja refuse qu'on la prenne pour un mort-vivants, elle n'apprécie pas l'ascendant "céleste" de sa race, désireuse d'imposer le respect voire la crainte. C'est pour cette raison qu'elle ne camoufle même pas ses yeux rouges sang, AZY REGARDE MOI DANS LES YEUX NOW ! Fière de sa nature draconique, il lui absolument hors de question qu'on limite ceux de son sang à de gentils lézards qui volent en crachotant des flammes style " eh m'sieur, vous avez besoin de feu ? ".

La fierté est sans l'ombre d'un doute la raison de la majorité de ses colères. Caja veut tenir une certaine réputation et réplique lorsqu'on ose ne serait-ce qu'y poser le bout du doigts. Prête à refuser l'évidence, d'une mauvaise foi criante, l'adolescente se plante sur ses pieds, têtue comme une mule, refusant la défaite. Très mauvaise joueuse, Caja hurle à l'injustice dès que possible pour finir par bouder quand elle ne possède plus la répartie nécessaire. Il est à signaler qu'elle est particulièrement friande des jeux vidéos, surtout ceux où "on avance et on tape des trucs" ou les gros "pan pan boum boum" même si elle y rage comme un diable. Elle est toujours prête à relever un défi, question d'honneur, beaucoup moins à admettre le fait de perdre, manquant de dignité. Ainsi, Caja tend à surestimer ses capacités et la réalité qu'elle se mange dans les dents ne lui fait même pas fermer sa grande bouche, allant chercher des excuses tarabiscotées qu'elle est la seule à croire. Quand elle chante, l'adolescent est sûre d'avoir un timbre du feu de dieu alors qu'elle chante en fait comme une casserole. Vous entendez la voix rauque-greuh-enrouée du matin ? Bah, c'est sa voix de tous les jours. Tout comme elle est assurée de jouer de la batterie quand elle tape de toutes ses forces en vrac jusqu'à casser les baguettes de carbone (et les grosses, en plus, ouaip ) où qu'elle pense inventer un style révolutionnaire en réalisant le même bordel sur des casseroles. Dans tous les cas, Caja aime la musique, mais pas n'importe laquelle. C'est une fieffée auditrice de rock, métal, rap, de hip-hop et parfois même d'électro quand elle se sent d'humeur à griller ses neurones.

Pour peu, son style s'y accroche. Elle porte les jean, tantôt slim, tantôt baggy, les débardeurs en vrac et la veste large par-dessus pour enfiler des basket et parfois des bottes au talon large façon Dr Martens. Les couleurs restent au noir gris et rouge pour plus de folie, les motifs au hasard mais jamais girly. Du moment qu'elle peut courir et bouger comme elle l'entend, ça lui va ensuite. Forcément, il faut se lever de bonne heure pour l'espérer voir porter une jupe. Le truc que plus féminin qu'elle soit capable de porter en dehors de ses sous-vêtements, c'est un short. Néanmoins, les couches de vêtements qu'elle choisit larges ont tendance à l'amaigrir, elle qui est déjà franchement pas épaisse. Caja possède le physique "brindille" avec la taille de bonnet qui va avec : rien du tout. Le corps est sec, osseux, les formes anguleuses, l'adolescente est bien loin des pulpeuses pin-up. Une seule et unique chose redonne un peu de volume à son allure, se sont ses cheveux. Alors, certes, ils sont en bordel, dans le bazar le plus total qu'il est possible d'exister, les épis de partout. Mais, ils sont vachement épais, le genre à péter une brosse à cheveux qui aurait osé s'y frotter. La masse teinte "aile de corbeau" descend à une longueur plutôt invraisemblable, carrément plus bas que ses fesses et allant chatouiller la naissance de ses mollets, derrière ses genoux. Caja peut se la jouer Sadako, c'est plutôt cool.

En soi, la dragonne n'est pas une beauté. Il faut dire qu'elle ne prend pas soin d'elle du tout et prenant le maquillage pour instrument de torture (sérieux, vous avez déjà vu la tronche d'un recourbe-cils ?!). Caja ne cherche pas à plaire mais à se faire entendre. Certains peuvent trouver un charme à son attitude de petit bonhomme mais elle n'est clairement pas la fille sur laquelle on se retourne dans le couloir sauf pour lui signaler que son étiquette sort du T-shirt. Loin de la course à la popularité, Caja aime néanmoins le contact social tandis qu'elle nie fermement le contraire, affirmant à qui le veut qu'elle est assez forte pour se débrouiller seule.

Alors, effectivement, la brune n'est pas l'image que l'on se fait d'un être céleste, ni peut-être même d'un dragon. Mais il n'empêche que, lorsqu'elle est en rogne, elle crache du feu. Assurément.

HISTOIRE :

Avant toute chose, faut mettre les choses au clair dès le début, alors, p'tit lecteur accroche-toi à ton slip genre now : la famille Radoševic n'est pas qu'un petit tas mignon maman-papa-bébé et gouzi gouzi, non, c'est une grosse famille dont les ramifications s'étendent grosso-modo dans la plupart des pays balkaniques, et dont le nom diffère selon les pays et les différentes branches de la famille. Les croates, les plus proches, s'appellent Illic, les bulgares portent Daždajev, les roumains, à la finesse légendaire et parmi les plus vieux, sont des Drăculea, si on oublie les lointains cousins du "nord", polonais, qui répondent au doux nom de Balcrowiak. Leur lien, outre de posséder des patronymes absolument imprononçables aux yeux de ceux qui n'ont jamais été familiers aux langues des pays slaves et/ou balkans est qu'ils sont tous des Dragons et, par ailleurs, l'une des familles draconique les plus étendues à l'est de l'Europe. Chose importante à noter est que de ce fait, le nom connu publiquement pour les représenter tous est celui de la famille "Dragulios" parce que, sérieux, si pour les désigner il fallait passer par tous les patronymes existant en sachant que selon le pays, le nom est le prénom du paternel et qu'il faut compter que dès qu'il y a un mariage,  ça fout le boxon malgré que le concubinage entre cousins soit complètement courant et régulier. En plus, y a personne qui a jamais été très à l'aise avec l'administration dans la tribu, alors, le nom officiel et commun, ça permet de souffler un grand coup et d'éviter les prises de tête, voire, de retrouver tonton Mirko ivre mort sous la table parce que boire, c'est plus mieux que chercher les solutions tu vois ?  

Maintenant, retournons à nos Dragons. A notre dragonne.
Née à Subotica, ville qui, bien qu'elle pourrait facilement être le nom d'un groupe de death metal, n'a jamais été très rock'n'roll malgré sa taille plutôt imposante. Dans le nord de la Serbie, plantée au beau milieu de la plaine Voïvodine et de ses champs ( parce que ça rime avec "bovine" ), il faut reconnaitre que hors période de festival et de vacances, c'est le calme plat. Caja est fille unique, l'une des rares de la famille qui a tendance à compter des fratries plutôt généreuses. Pour autant, pas plus gâtée qu'un autre môme de sa génération, pas plus réprouvée. Ses parents l'aiment comme il se doit et inversement. Alors ouai, sa mère tend à sortir un peu trop souvent les griffes tout comme la petite se faire régulièrement rabrouer pour les nombreuses bagarres de gamins auxquelles elle participe quand elle ne les provoque pas, tandis que le père soupire. Il parait que c'est un trait familial et propre à leur race, les femelles sont les plus agressives là où les mâles se la jouent plutôt cool. C'est pas pour rien que dans la mythologie slave, les humains ont, de préférence, offert la destruction aux dragonnes et la bénédiction aux dragons. Comment qu'elle a vécu son enfance de créature parfaitement assumée par sa famille tout justement ? Caja a appris très tôt l'importance de demeurer caché aux yeux des humains ainsi que la multitude d'espèces plus ou moins magiques existantes même si, il faut se l'avouer, les Dragulios en ont généralement rien à carrer des autres. Les seuls qui les intéressent, mis à part les autres dragons, sont les humains. La rancune est tenace pour certains membres de la famille et les avis à propos de ces êtres sont tout autant nombreux que les Dragulios portent de noms. Forcément, si le débat est lancé en pleine réunion familiale, ça pète sévère. En soi, Caja n'a jamais été qu'à une seule "grande" réunion de famille (celle-là même où l'Onc' Mirko a roulé sous la table, vous vous souvenez ? ). Elle était un peu trop jeune pour se souvenir clairement de ce qu'il s'y est passé ainsi que des nombreuses personnes qu'elle y a vu. La route avait été plutôt longue, et le regroupement avait cette fois-ci lieu dans une immense maison campagnarde aux abords de Zagreb, en Croatie. L'un de ses cousins, Mica, était absent, ce détail l'a marqué parce qu'elle avait été franchement déçue de ne pas l'y voir. C'est quand l'un des rares dragons de son âge à posséder la capacité de cracher du feu et ça, ça dépote. La petite brune s'en souvient surtout comme un brouhahaha latent, mais chaleureux -malgré quelques différents entre certains, comme dans toutes les familles- avec beaucoup, beaucoup, beaucoup de nourriture. Les vieilles Katya et Jelinn étaient là pour lui tirer les joues qu'elle gonflait un peu trop,  Zdravko était charrié pour son célibat permanent et sa tendance à craquer pour les humaines, pendant que Mirko ... pas besoin de le chercher, hein ? C'est aussi à cette réunion que Caja entendit pour la première fois prononcer le nom d'Abberline. Nombreux étaient les membres de sa famille à y avoir été et il se discutait de savoir qui s'y retrouverait d'ici les années à venir. L'âge d'entrée n'était pas régulier pour tous, généralement, c'était lorsque les attributs et les capacités de Dragon devenaient trop présents pour pouvoir être facilement cachés en public. Ainsi, la petite avait entendu parler de ce lieu comme d'une bonne école où l'on pouvait retrouver des connaissances, dans l'ensemble, l'avis était plutôt bon.

C'est âgée de neuf quand que la dragonne passa les portes d'Abberline, après avoir entendu les inquisitions de sa mère, et le flot de paroles de son père, un peu trop ému par l'évènement. Les débuts n'ont réellement pas été des plus faciles. Caja était une gamine agitée, le genre à avoir les yeux pétillants de malice et toujours une bêtise à réaliser. Plutôt sociable malgré sa tendance à montrer les dents à la moindre taquinerie, elle n'est pas restée très longtemps dans son coin, bien que rester seule ne la chiffonnait pas plus. Sa capacité de vol acquise rapidement, Caja en usait et en abusait. Pourquoi marcher quand on peut flotter ? De plus, elle aimait prendre de la vitesse ainsi, ou faire peur à ses camarades en se cachant au-dessus d'eux pour surgir soudainement devant leurs yeux avec un gros "bouh !". Souvent réprimandée pour son comportement dispersé et brutal, elle n'a pour autant jamais pris plaisir à martyriser réellement un autre élève bien que cette réputation l'ait suivie pendant un temps. On lui octroyait un racisme latent, des causes de sa fierté de dragon. Beaucoup l'affirment encore, tout comme on raconte parfois qu'il vaut mieux éviter de se frotter à elle. Tandis qu'il se souffle que, malgré son jeune âge, c'est une fille facile, d'autres affirment qu'à la toucher, on y perd une main. On raconte facilement qu'elle est une perturbatrice, le genre à rester au fond de la classe et à se coltiner des zéro pointés dans toutes les matières. Alors, si effectivement, elle pose ses bottes sur la table en mâchant du chewing-gum avec du Crucified Barbara dans les oreilles, elle n'est pas si mauvaise, du moins, tout dépend la matière. Tous les professeurs peuvent lui reprocher son écriture qui fait saigner des yeux et laisse entendre qu'à chaque mot, l'orthographe perd un peu plus son âme cependant, elle tient facilement la barre en sport, éducation militaire, HCEM, et même physique-chimie, contre toute surprise, là où, à l'opposé, les maths l'ennuient, la philosophie est trop compliquée à ses yeux et la littérature n'est qu'une suite de mots absolument barbantes dans des bouquins tout aussi barbants. Pour le reste, Caja reste dans une relative moyenne. Au début de sa scolarité, la dragonne avait foncé vers les cours secondaire de musique où elle jouait notamment de la batterie jusqu'à ce qu'on la redirige vers un instrument plus "calme", la basse. Malheureusement, ce n'est pas parce qu'on lui interdit de taper avec des baguettes qu'elle fait moins de bruit et elle fut finalement exclue du cours même si elle continue de pratiquer la basse depuis ce temps; la sonorité lui plait.

Maintenant, elle continue sa petite vie, entre ceux qu'elle aime bien, les têtes qui lui reviennent pas, les crasses plus ou moins drôles, les jeux-vidéos et les devoirs chiants. Dans tous les cas, ça reste rock'n'roll, faut bien ça pour pas crever d'ennui.

LET'S ROCK!

PSEUDO : Papa
ÂGE : 21 ans
COMMENT ÊTES VOUS ARRIVÉ ICI ? Par la ronde des partenaires !
UN PETIT AVIS : Y'a des poissons partout, j'ai faim. Sinon, contexte sympa, design sympa, forum qui a l'air sympa comme tout, et j'ai faim. Y'a des poissons partout.
DES SUGGESTIONS ? J'pense pas être bien placé pour en donner donc, tout me semble bien. Y'a des poissons partout, j'ai faim.
UN MOT POUR LA FIN : J'ai pas l'habitude de jouer des nanas, j'espère que çavapassercrème. J'vous ai gracieusement offert la prononciation du prénom/nom. Enjoy ! Sinon, y a des poissons partout, j'ai faim.