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 Nikita Sahaidachny ☆ Consumed with fire that never burns out

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2E ANNÉE ◊ KIRIN
Nikita Sahaidachny

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MessageSujet: Nikita Sahaidachny ☆ Consumed with fire that never burns out   Nikita Sahaidachny ☆ Consumed with fire that never burns out EmptyMar 28 Avr - 3:06

Nikita Sahaidachny




Identité

ÂGE : 15 ans
SEXE : Masculin
NATIONALITÉ : Ukrainien

MAISON : Faites-moi la surprise.
ANNÉE : Deuxième année
MATIÈRES FACULTATIVES : Physique-chimie, Philosophie
RACE : Firebird, Zhar-ptica [Stryge]
ORIGINES : Héritier

CARACTÉRISTIQUES RACIALES : Il aurait dû pouvoir voler, aurait dû pouvoir se transformer, prendre son envol comme la majorité des stryges. Aurait dû, oui, si la dilution du sang de ses ancêtres n'était pas venu lui mettre des bâtons dans les roues, si la génétique ne l'avait pas au final emporté sur le surnaturel et qu'il ne s'était pas retrouvé à hériter de suffisamment de magie pour être considéré comme autre, mais pas assez pour en tirer la majorité des bénéfices qui viennent avec.
 
Non, lui, l'une des seules choses que lui a donné son héritage, autre que sa carrure aviaire délicate et ses iris qui ont tendance à s'illuminer sans raison, ce sont ces dessins de plumes de paon ornementales tracés un peu partout sur sa peau, sur son dos, sa poitrine, ses épaules, ses bras, qui montent sur sa nuque pour venir se perdre dans ses cheveux et qui brillent parfois du même éclat qui fait la renommée des Firebirds. Brillent de ce feu intérieur qui illumine sans jamais brûler, qui est incontestablement bien joli mais au final ne sert à rien; qu'une simple parure, belle mais inutile.
 
Sans plus. 

POUVOIR ACTIF : Voyance. Nikita, il voit. Car c’est surtout ça, son pouvoir à lui; entrapercevoir les choses à venir, juste un flash rapide d’images parfois un peu floues et de sons souvent légèrement distordus, comme si quelqu’un s’amusait à regarder l’écran d’un vieux téléviseur en noir et blanc avec sa tête plongée sous l’eau. Et, toujours, une sensation envahissante, écrasante, telle une marque au fer blanc apposée à son cerveau, qui le prend chaque fois qu’il est saisit de l’une de ses visions. Joie. Tristesse. Bonheur. Malheur. Car c’est ce que l’on raconte des Firebirds; qu’une fois attrapés, ils sont signe de bénédiction tout comme de malédiction sur celui ayant réussi à mettre la main dessus.
 
Et, vraiment, on n’aurait pas cru si bien dire. Car Nikita, c’est ce qu’il voit, la chance et la malchance des gens, cet événement significatif qui va arriver dans les prochaines heures et qui vous rendra terriblement heureux, ou pas. Ces quelques secondes de vie où vous recevrez ce coup de téléphone fatidique ou encore la note la plus pourrie de votre existence. Cette poignée de minutes durant lesquelles vous allez rencontrer votre âme sœur, si tant soit-il que de telles choses existent réellement, ou parvenir à retrouver ce porte-bonheur que vous aviez perdu et qui vous avait été offert par une personne qui vous était chère.
 
Ce sont ces moments qu’il voit, qui le frappent tel un coup de marteau à l’arrière du crâne et qui l’étouffent le temps d’un instant, le plongeant dans ce semblant de transe qui ne dure jamais longtemps et qui le laissent avec rien d'autre qu'une forte impression au creux de la poitrine et les images à demi-effacées d'une existence qui n'est pas la sienne. 


votre personnage

DESCRIPTION GLOBALE : Nikita, c'est avant tout quelqu'un qui est animé par la curiosité. Ce genre de curiosité qui le poussait auparavant à passer une éternité dans les endroits les plus obscures de Wikipedia jusqu'à des heures impossibles, ou encore à fourrager jusqu'à s'en user les yeux dans les ouvrages particulièrement poussiéreux de la bibliothèque. Celle qui l'amène à observer les gens dans la cour lors de ses temps libres, ou à écouter les conversations privées et pas toujours des plus passionnantes de ses voisins de table. Celle qui fait de lui quelqu'un qu'on aurait sans doute presque pu appeler un stalker au vu du nombre impressionnant de choses qu'il sait sur vous si ce n'était pas du fait qu'il est comme ça avec la majorité des gens. Celle qui le fait rester assis dans le bus sans broncher trois stops de plus qu'il n'aurait été supposé car un vieillard aura décidé de lui raconter des moments de sa vie passée.
 
Et que ce n’est pas à lui de décider si elle est intéressante ou non, sa vie.
 
Il est de ceux qui pensent que toute connaissance est bonne à prendre, fut-elle à propos d'autrui ou sur n'importe quel sujet académique et qui, dans le second cas, n'hésite pas à sortir à qui veut bien l'entendre, - ou pas – ses 'facts of the day' obscurs qui n'ont, dans la plupart des cas, rien à voir avec la conversation actuelle. Cette envie de partager quelques-unes de ses trouvailles, non pas pour se donner un air intelligent ou cultivé, mais bien parce qu'il se dit que c'est là quelque chose dont tous pourraient, devraient, profiter.
 
Ça et que, quelque part, il ne peut s'empêcher de trouver ça un rien marrant.
 
Celui-là, c’est quelqu’un qui semble presque chercher à éviter les gens, avec ses couches de vêtements trop épais aux couleurs pratiquement éclatantes mais qui pourtant apparaissent étrangement fades sans qu'on ne sache vraiment pourquoi, son aura indubitablement tranquille, son apparence pas vraiment impressionnante, mais pourtant, Nikita, il est loin de se complaire dans la solitude. Parce que même s'il regarde et qu’il observe, ça ne fait pas de lui quelqu'un qui passe son temps plongé dans le silence avec seulement ses propres pensées comme compagnie. La timidité, ça n’a pas de place dans son vocabulaire comme dans sa vie, et il a l’habitude de penser que le contact direct est sans doute le meilleur moyen d’apprendre à connaître les autres.
 
Nikita, la susceptibilité, il ne connaît pas. Ou peut-être serait-il plus juste de dire qu'il choisit de ne pas la laisser l'affecter, préférant garder ce sourire qu'il tend à avoir la majorité du temps lorsqu'il n'est pas en train de se concentrer sur quelque chose. Lui, il possède cette ténacité à ne jamais laisser les autres le déranger, préférant écouter patiemment les moulins à paroles agaçants et se contentant d'ignorer ceux qui cherchent à énerver les gens volontairement; n'essayez d'ailleurs pas de le faire répondre à n'importe quel diminutif de son prénom, parce que ce n'est certainement pas en l'appelant Nick ou Nicky que vous allez réussir à avoir son attention. Et parfois, il se plaît à jouer le jeu lorsque l'autre semble être intéressant, son amusement placide toujours présent sur son visage. Et puis, comme il aime bien le penser, toujours un rien ironiquement, ‘la pluie de vos insultes n’atteint pas le parapluie de mon indifférence’. Après, il ne faut sans doute pas s'étonner que ce genre de connerie arrive à le faire sourire face à l'adversité. Et l'orgueil? L'orgueil, c'est pour les autres. Il s'assume, dans ses actes, dans ce qu'il dit, dans ce qu'il est. Une crainte du ridicule qui est aussi invisible qu'absente, le tout avec cette touche d’humour un rien brusque qui lui donne parfois un air de sarcastique affirmé, mais qui est en fait le simple reflet de cette maladresse sociale qui tend à lui coller à la peau.
 
Car vraiment, il n'a jamais été reconnu pour sa délicatesse malgré toute sa bonne volonté.
 
Désordonné, aussi, toujours, que ce soit sa chevelure blonde en bataille qui donne sans cesse l’impression d’avoir besoin d’un bon coup de brosse, le bureau et les tiroirs de sa chambre qui sont un véritable fouillis qui décourage parfois même les plus tenaces, et sa manie de sans cesse s’étendre et s’éparpiller sur toutes les surfaces possibles autour de lui lorsqu’il travail. Bordélique, oui, mais de ce chaos organisé où, dans son esprit à lui, chaque chose est à sa place et retrouver quoi que ce soit n’a jamais été un problème, le tout allié à cette ponctualité qu'il ne manque jamais de faire preuve, peu importe ce qu'il doit faire et où il doit aller. Une étrange obsession du temps qui passe qui l'amène bien souvent à chercher à situer les événements sur une balise temporelle sans qu'il n'arrive vraiment à expliquer pourquoi.
  
Étrangement possessif, il a cet instinct qui le pousse à conserver à tout prix ce qui lui appartient, ce qui est sien, son identité, lui. Et avec cette quasi-incapacité qu’il a de partager ses possessions matérielles vient aussi ce besoin de fuir les gens louches qui est toujours présent dans un coin de son esprit, cette lâcheté qui il en est persuadé lui vient de son héritage de Firebird et qui l’amène à sans cesse chercher à éviter de se faire attraper, cette nécessité de n’appartenir à personne d’autre que lui-même, cette claustrophobie qui l’étouffe lorsque confronté aux gens inquiétants.
 
Cette peur viscérale de disparaître.
 
Ambivalent, aussi, dans un sens. Parce que lui, il se refuse à se faire passer pour un autre, à agir comme quelqu'un qu'il n'est pas comme le font tous ceux qui ne peuvent s’empêcher de sans cesse communiquer à travers un masque, préférant se montrer vrai et parfois un peu cru dans ses manières. Et pourtant, souvent, Nikita, il ment. Il trafique la vérité quand ça l’arrange, lorsqu’il se retrouve hanté par ses visions, une hantise qui refuse de le lâcher devant l’idée de laisser quelque chose de mal arriver à quelqu'un de bien, ou d'aider quelqu'un qui en le mérite pas en laissant les événements suivre leur cours.
 
Il triche, tel un hypocrite, joue à celui qui sait mieux que les autres qui a droit à la chance ou la malchance que l'univers a décidé de leur apporter. Il se place en spectateur du monde, observant les autres, les analysant, les cataloguant, jusqu'à ce qu'il pense être en mesure de classer les gens dans les catégories de noir ou blanc, gentil ou méchant. Une vision clivée et dichotomique du monde, mais qui, au final, est la sienne.  
 
Même s'il ne le devrait pas, peut-être, mais après tout, il ne peut à chaque fois s’empêcher de se demander ce qui est le pire; savoir et ignorer, ou agir et risquer de se tromper. Et puis, on sait tous que le karma a cette étrange manie de rattraper les gens; après, on ne peut en vouloir à personne si celui-ci se trouve à recevoir un coup de pouce une fois de temps en temps. Reste juste à espérer que ledit karma ne cherchera pas à le rattraper lui, parce que vous savez ce qu'on dit.
 
Curiosity killed the cat.

HISTOIRE : Sept ans, six mois, quatorze jours, treize heures, quinze minutes et dix-huit secondes.

Lâchant du regard l'horloge qui était accrochée un peu plus loin sur l'un des murs de la bibliothèque, Nikita reposa ses yeux sur le livre qui traînait devant lui sur la table à laquelle il était installé. Un livre à l'ancienneté évidente mais à l'intérêt plus que douteux, qu'il avait ramassé au hasard en parcourant les rayons sans même prendre la peine d’en vérifier le titre. Mais enfin, il fallait dire que ce n'était pas non plus comme s'il avait l'habitude d’abandonner un bouquin en plein milieu parce que la lecture était franchement aussi intéressante que le derrière des boites de céréales que sa tante avant l'habitude d'acheter pour le petit déjeuner.

Et dans tous les cas, c'était certainement un bien meilleur usage de son temps que de regarder les secondes s'écouler lentement une à une tel un zombie – chose qu'il devrait d'ailleurs s'abstenir de penser au vu de l'endroit dans lequel il se trouvait, car se faire traiter de raciste borné amateur de stéréotypes ne faisait vraiment pas parti de sa liste de priorités. Mieux que de regarder le temps qu'il restait avant la fin de sa scolarité à Aberline, coincé entre ces quatre murs métaphoriques, à attendre, sans cesse, de pouvoir enfin un jour repartir.

Certains se seraient probablement demandé pourquoi il prenait la peine de se souvenir d’un truc pareil, mais après tout, ils ne seraient pas les premiers à questionner de où lui venait tous ces détails inutiles et possiblement barbants qu'il ne pouvait s'empêcher de sans cesse balancer à la tête de tous ceux qui étaient assez près pour l'entendre, alors ça n'avait rien de nouveau pour lui. Surtout qu'au final, ce n'était que ça; un autre détail à garder en tête juste au cas où. Le genre de chose à laquelle on finissait par s'habituer lorsqu'on décidait de le côtoyer.

Et puis, de toute manière, au vu du temps qu'il allait devoir continuer de passer ici avec eux, ils allaient avoir amplement l'occasion de s'y faire. Parce qu’il le veuille ou non, il allait devoir rester ici jusqu’à ce qu’il en ait fini avec sa scolarité; c’était une nécessité.

Voilà ce qu’il se répétait, jour après jour, lorsqu’il se levait le matin, arpentait les couloirs pour aller d’une classe à l’autre, s’installait dans un coin pour regarder les autres aller et venir comme certains de plaisent à regarder leur feuilleton favoris. Ce qu'il se disait lorsqu'il commençait à regretter d'avoir décidé de suivre l'oracle qui était venu le chercher au lieu de foutre le camp comme il en avait eu envie lorsque ce dernier était venu le voir pour la première – et dernière – fois avant de le ramener à Aberline. Car au final, c’était pour ça qu’il était là, par nécessité, par besoin d’apprendre et comprendre son don, de pouvoir enfin en faire quelqu'un chose d'utile qui allait finalement lui permettre de ne plus sans cesse avoir l'impression d'être trop tard, toujours trop tard.

Don qui était apparu lorsqu'il avait onze ans - il y a quatre ans, un mois et trois jours – et qui avait, pour être honnête, chamboulé le quotidien aussi ordinaire que quelqu'un comme lui pouvait avoir.

Une vie presque normale, dans le petit appartement qu'il partageait avec sa tante et sa cousine, Maryska; quoique bien franchement, il aurait sans doute été plus juste que de dire que c'était elles qui le partageaient avec lui, même si on ne l'avait jamais fait sentir de trop, à part. Une enfance pas des plus palpitantes passée à Vyzhnytsia, un village tellement petit que c'était tout juste si on ne pouvait pas affirmer que la majorité des gens se connaissaient tous au moins de vue. Des journées qui se suivaient et se ressemblaient, à aller à l'école et à se chamailler avec sa cousine comme on le fait avec nos frères et sœurs plus âgés.

Une famille qui lui permettait de se sentir presque comme les autres malgré le fait qu'il était loin d'être comme les autres, malgré le fait que sa tante n'avait eu cesse de lui répéter d'aussi loin qu'il arrivait à se rappeler de 'toujours rester habillé de la tête aux pieds quand t'es en public, mon petit, parce que si quelqu'un t'vois, ça risque de mal finir pour toi. Les gens, c'pas supposés briller comme des ampoules décoratives'. Ça, et de toujours faire attention à ce qu'il disait, car 'savoir des trucs avant que ça arrive, c'est pas grave quand t'es à la maison, mais faut qu't'évites d'en parler devant d'autres gens, Nikita, on sait tous c'qui c'est passé avec ma sœur quand elle a pas fait attention, et j'voudrais pas qu'il t'arrive la même chose qu'à ta mère. C'est à se demander pourquoi c'est chez elle qu'votre magie c'est manifestée, parce qu'entre toi et moi, de nous deux, c'est certainement pas celle-là qui avait le plus la tête sur les épaules.' Oh, il n'y avait pas à dire, sa tante avait toujours été particulièrement stricte sur qui avait le droit d'être au courant de ses particularités ou non; le fait que le total se réduisait à trois personnes, lui inclus, en disait long.

Il ne fallait ensuite sans doute pas s'étonner du fait qu'elle était celle qui semblait le plus convaincu que de l'envoyer durant aussi longtemps dans une école du genre histoire qu'il apprenne à maîtriser son pouvoir comme il faut était une bonne idée.

Car ça, c'était différent. Parce qu'il avait toujours eu le potentiel pour la chose, avait toujours eu ce truc en plus, cette espèce d'intuition, cet instinct qui lui permettait de savoir lorsque quelque chose de particulièrement significatif allait arriver aux gens qui étaient proches de lui, mais même si c'était une chose pour laquelle il était prédestiné, il y avait une grosse différence entre voir et savoir. Et s'il pouvait supporter ces espèces d'impressions qui le prenaient une fois de temps en temps, c'était autre chose que de devoir vivre avec ces visions qui surgissaient toujours lorsqu'il s'y en attendait le moins et qui lui montrait parfois des gens qu'il ne se souvenait même pas d'avoir rencontré auparavant.

C'était sans aucun doute ce qui expliquait l'habitude qu'il avait pris de sans cesse chercher à en savoir sans cesse plus sur les autres si jamais.

Même si plusieurs personnes auraient sans doute affirmé qu'il serait plus juste de remplacer le mot 'habitude' par 'obsession'. Il fallait dire que lorsqu'il habitait encore avec sa tante, sa cousine avait tendance à dire qu'il allait sans doute un jour finir en prison parce qu'il allait s'être retrouvé au mauvais endroit au mauvais moment à essayer de 'jouer les héros, et qu'a force de stalker les gens comme un psycho qui a pas de vie, tu vas clairement avoir l'air coupable. Sérieux, c'est tout juste si t'as pas un mur couvert de photos de tous nos voisins, c'est chelou.' Ce n'était pas pour autant que cette dernière avait cessé de passer son temps à lui envoyer les profils Facebook des garçons qu'elle trouvait mignon 'juste pour savoir si t’arrive pas à voir notre superbe futur heureux à tous les deux, allez, s'il te plaît?'

Maryska avait toujours trop aimé faire à sa tête pour l'écouter lorsqu'il lui disait que ça ne fonctionnait définitivement pas comme ça.

Ce fut un raclement de gorge qui le ramena à la réalité, le faisant lever la tête pour dévisager l'adolescente qui s'était arrêté en face de lui, une trousse à stylos et quelques cahiers entre les mains. Le tout avec cette expression un rien perdue et légèrement hésitante qui, même s'il ne se souvenait pas l'avoir déjà vu – et Nikita avait tendance à se souvenir de la tête de la majorité des gens qu'il rencontrait -, laissait clairement deviner pourquoi elle était plantée là tel un épouvantail passablement bien habillé.

-Y a de la place? Il reste aucune table de libre, donc...

-À moins que t’ais envie de faire concurrence à mon ami le sac ici présent, probablement pas, lui en désignant ledit sac à dos qui était posé sur la chaise en face de lui, ses yeux passant sur la multitude de livres, feuilles et cartables en tout genre qui devaient, bien franchement, remplir la totalité de l'espace disponible sur la table en un bazar que bien des gens auraient qualifié d'envahissant.

Une blague, assurément, même si peut-être légèrement maladroite. Blague que la demoiselle n'avait, semblait-il, définitivement pas trouvé drôle. Ah. Il fallait croire qu'il pouvait classer ça dans la liste des Approches ratées, au vu de l'air vaguement offusqué qu'on venait de lui envoyer tandis que la jeune fille tournait les talons pour sans doute aller trouver un autre endroit où s’asseoir.

Lui envoyant un sourire contrit auquel elle ne prit pas la peine de répondre, Nikita la regarda s'installer à une autre table à moitié vide, ses yeux clairs enregistrant machinalement ses moindres mouvements jusqu'à ce qu'elle relève la tête pour lui envoyer un regard empli d'agacement. Esquissant un léger signe de la main dans sa direction, il referma son livre, s'apprêtant à ranger ses affaires pour retourner à son dortoir, son regard trouvant malgré lui l'horloge de la bibliothèque.

Plus que sept ans, six mois, quatorze jours, treize heures, une minute et dix, neuf, huit, sept, six…

And still counting.



Derrière l'écran

PSEUDO : Ruru, Moon Moon selon certains
ÂGE : 23 ans
COMMENT ÊTES VOUS ARRIVÉ ICI ? Je suis déjà venu y a longtemps, puis Seii' m'a convaincu de revenir, du coup, voilà o/ (oui salut c'est moi Maverick pour le nombre infinitésimal de gens qui se souviennent encore de ma gueule)
UN PETIT AVIS : J'aime les poissons tout en bas du fo' ouesh Un petit peu trop, d'ailleurs, je crois que vous avez ruiné ma vie. Joli sinon le nouveau thème, c'est toujours aussi beau ici.
DES SUGGESTIONS ? Nope!
UN MOT POUR LA FIN : Contente de retourner parmi vous o/ Mon rythme de présence risque d'être légèrement chaotique, mais je vais faire de mon mieux pour ne pas finir aux oubliettes une seconde fois, promis. Sinon, pour les caractéristiques raciales, j'y suis un peu allé en mode yolo en les revoyant un peu beaucoup à la baisse, j'espère que c'est pas grave, je trouvais ça plus drôle comme ça. Bonjour je suis celle qui adore les pouvoirs de merde qui servent à rien. Gogogo failtasticité.


Dernière édition par Nikita Sahaidachny le Ven 1 Mai - 22:51, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Nikita Sahaidachny ☆ Consumed with fire that never burns out   Nikita Sahaidachny ☆ Consumed with fire that never burns out EmptyMar 28 Avr - 10:44

Maaaaaav' :keur:
Ça fait plaisir de te revoir parmi nous ♥️

Rebienvenue en tout cas, n'hésite pas si tu as une question ou quoique ce soit, le topo habituel. J'espère que tu te (re)plairas par ici \ô/
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MessageSujet: Re: Nikita Sahaidachny ☆ Consumed with fire that never burns out   Nikita Sahaidachny ☆ Consumed with fire that never burns out EmptyMar 28 Avr - 16:02

Bienvenue encore ! Je me souviens de toi, contente de retrouver parmi nous :D
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MessageSujet: Re: Nikita Sahaidachny ☆ Consumed with fire that never burns out   Nikita Sahaidachny ☆ Consumed with fire that never burns out EmptyVen 1 Mai - 22:57

Merci à vous deux, ça fait plaisir d’être de retour! ♥

Bon, en théorie, j’ai terminé (je suis pas convaincu par l’histoire, je sais même pas si ça compte vraiment pour une, mais bon j’ai pas arrêté de recommencer et j’arrivais à rien de concluant, erf). Vous le direz si quelque chose va pas, j’editerai tout ça o/

Tchuss~
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MessageSujet: Re: Nikita Sahaidachny ☆ Consumed with fire that never burns out   Nikita Sahaidachny ☆ Consumed with fire that never burns out EmptySam 2 Mai - 10:26

Bienvenue, ou re-bienvenue si j'ai bien compris, j'aime beaucoup ta fiche ♥
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MessageSujet: Re: Nikita Sahaidachny ☆ Consumed with fire that never burns out   Nikita Sahaidachny ☆ Consumed with fire that never burns out EmptySam 2 Mai - 11:09

Félicitation !


Tu es officiellement validé ! Que dire si ce n'est que je suis très, très heureuse de te compter à nouveau parmi nous ? Ta fiche est impeccable et ton personnage très attachant. C'est avec grand plaisir que je le place dans la maison du Kirin.

N'oublie pas d'aller te référencer un peu partout :

Bottin des avatars
Recensement des pouvoirs/races
Demande de logement
Carnet de bord
Adhérer ou rejoindre un clubs
Inscriptions aux cours
Défis et quêtes

Bon jeu sur le forum !
MODERATION
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MessageSujet: Re: Nikita Sahaidachny ☆ Consumed with fire that never burns out   Nikita Sahaidachny ☆ Consumed with fire that never burns out Empty

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