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 Hijo de la luna | PV Nothing Fields

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MessageSujet: Hijo de la luna | PV Nothing Fields   Hijo de la luna | PV Nothing Fields EmptyMer 8 Avr - 0:39





ALIAS & NOTHING



« Hijo de la luna »



J'étais rentré dans ma chambre à une heure plutôt tardive, et je n'avais pas été surpris de m'y retrouver seul. Mon colocataire et moi, nous nous croisons peu puisque nous sommes comme le jour et la nuit. Je n'avais pas fait attention à ses soirs de travail, et j'ignorais encore tout du fait qu'il était en « nuit de repos » si je puis dire. Demain, j'aurais un jour de libre moi aussi, et j'en profiterais très certainement pour lambiner ou me prélasser dans un coin, à me morfondre de la fatigue de ne rien faire. J'avais déposé ma carcasse de jeune professeur contre mon matelas, tentant vainement de me reposer alors que les trois cafés engloutis une heure auparavant faisaient leurs effets. À mon grand désespoir d'ailleurs.
Ce n'est qu'après une demi-heure passée à râler contre ma mauvaise décision précédente que je mis un pied hors du dortoir avec la vaine conviction de me faire assommer par mon colocataire pour qu'il puisse me renvoyer dormir. Comme si j'étais encore un élève du pensionnat incapable d'aller seul au lit. Mais, à mon étonnement, je me portais plutôt bien sur mes deux jambes et il me semblait même avoir une fière allure. Fière allure que les murs pouvaient aisément remarquer, puisque je n'eus pas la chance de croiser qui que ce soit dans les couloirs. Pendant ma quête vagabonde, alors, je n'eus que la compagnie du silence de mes pas et des ombres qui s'étendaient autour de moi comme les serpents de Méduse. Je ressemblais un peu à ce genre de fantôme photographique des premiers jours, seul et bien apprêté, dans un couloir sans fin. Bientôt je poussais les portes pour rentrer en contact avec l'extérieur.
À part mes escapades d'élève enfreignant de temps en temps les règles du couvre-feu, je n'avais jamais pris le temps de contempler l'extérieur d'Abberline la nuit. Le vent s'engouffrait entre mes mèches noires, et je frémissais de devoir m'aventurer seul dans l'obscurité rassurante. Depuis que l'ombre est devenu une partie intégrante de mon être, rester prostré dans le noir ou la pénombre ne me dérange plus. Au contraire, j'ai tendance à la préférer au plein soleil qui ne fait que me faire rougir et non bronzer, de toute façon. Ma peau d'anglais supporte mal les coups de soleil trop vifs. L'obscurité a quelque chose de rassurant, de caché, qui m'enveloppe depuis tant d'années.
J'inspire, et l'air frais s'engouffre comme un serpentin entre mes entrailles alors que je me tends. Un bruit, près de l'amphithéâtre que je viens de dépasser me fait faire volte-face. Pas un bruit très fort, ou même très joli à entendre. Peut-être un geignement, ou pire, un chuchotement. Mes pieds font marche arrière, et je me cache un peu comme un voleur derrière un pan de l'amphithéâtre baigné par la lumière blafarde de la lune. Néanmoins, je suis resté un moment à discerner la silhouette, là-bas, et à la reconnaître. Du moins, je suppose l'avoir reconnu. Je m'avance, lentement, je crois être dans un angle mort.

Mais si c'est lui, il doit m'avoir senti depuis longtemps, non ? J'ose à peine, murmurant dans le vent.

« Fields ? » - appelais-je, sans comprendre le pourquoi du comment de sa présence ici, en pleine nuit qui plus est.
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MessageSujet: Re: Hijo de la luna | PV Nothing Fields   Hijo de la luna | PV Nothing Fields EmptyJeu 9 Avr - 14:49




Je cherche une magie noire...

Et l'horreur du monde n'est rien en comparaison...
L'obscurité, les ténèbres, l'ombre de quelques heures. Puis surtout, la basse température de la pierre froide. Voilà des heures que je gis là, dans les gradins de l'amphithéâtre, la notion du temps perdue au fond des verres de vin. Il faut dire qu'avec les quelques cadavres de bouteilles un peu plus bas, mon esprit n'a plus rien de constructif. Vodka, Whiskey, Vin blanc, rouge, rosé... J'ai pris tout ce qui me passait sous la main à l'épicerie. Je n'ai pas cherché midi à quatorze heure, et me suis posé ici aux alentours de vingt heures. Puis, j'ai enchaîné les bouteilles et ai laissé mes pensées divaguer au loin. J'ai recommencé à songer à Nolahn, à nos amours passés. Les larmes ont coulés d'elles-mêmes, sans barrière du fait de l'alcool, et j'ai geins à m'en broyer la gorge durant de longues minutes. Après tout, qui pourrait être là pour m'entendre, ou me soutenir ? Je n'ai personne en ces terres depuis plus de neuf ans maintenant. Avant, j'avais Kain. Il m'écoutait, il était là. Il demeurait stoïque devant mon attitude puérile, mais il était présent et soignait mes plaies. Et il a disparu.

C'est avec pour témoin, ce ciel sans nuages, que j'ai commencé à me lamenter. J'ai pesté contre la haine et la lâcheté de mon frère, contre la peur de son homme, contre la terre entière mais surtout. Surtout contre moi-même et ma naïveté. J'ai frappé la pierre jusqu'à laisser sur celle-ci, quelques lambeaux de peau et traces de sang mêlé aux larmes. J'ai pleuré mon passé, et j'ai crevé mon futur. Il est près de minuit et je me fais la conversation, allongé sur le dos, le regard complètement flou sur les étoiles. Je me sens fatigué, pour la première fois depuis bien longtemps. Mon corps se sent lourd de chagrin et j'en ai assez de faire bonne figure chaque soir devant les élèves. J'en ai marre de m'inventer une bonne vie. Mais sans Abberline, je ne sais pas où j'irais. Je pourrais habiter à Alaria... Mais ce serait être spectateur de ma propre route et je ne chercherais pas à retrouver du travail. Je me couvre le visage des deux mains et je me fais violence pour ne pas pleurer à nouveau. Personne ne peut me voir, et pourtant, j'ai l'intime impression que quelqu'un n'est pas loin. Une présence familière. Je divague, et j'espère quelque part qu'il s'agit d'Howell. Mais plus ça s'approche et moins je suis convaincu. Quand j'entends la voix de mon colocataire, mon sourire s'effondre et je me redresse sur mon banc de pierre. Pendant un court instant, Alias se voit doté d'un jumeau très synchro à ses mouvements et je cligne des yeux à de multiple reprise pour ne le voir qu'en un seul exemplaire « - Salut voisin. » Comment, à présent, puis-je faire croire que tout va bien ? J'espère seulement qu'il ne va pas redoubler d'attention à mon égard. Bien que ce qu'il fait me touche, je n'aime pas être victime de pitié.

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MessageSujet: Re: Hijo de la luna | PV Nothing Fields   Hijo de la luna | PV Nothing Fields EmptySam 11 Avr - 19:04


Je n'ai compris qu'avec du retard que mon colocataire, au même titre que moi, pouvait bénéficier de « journée » de repos. Le vide entre mes deux oreilles se comblent petit à petit, alors que je m'approche à pas de loup vers sa silhouette posée contre le banc. La façon dont il se redresse me fait douter de sa sobriété et je stoppe mes pas à quelques mètres de lui. Quelques secondes me suffisent pour balayer l'amphithéâtre blafard, blanc, et voir l'étendue des dégâts. Sont-ces des bouteilles à ses pieds ? Très certainement, le verre vide reflète la lune trop grosse et trop lumineuse. On dirait des lucioles de verre, posées là, un peu plus bas que Nothing. Cela atténuait, je crois, mon jugement quant à la quantité d'alcool qu'il pouvait ingérer.

« Qu'est-ce que tu fiches ici ? » - le questionnai-je, pas plus curieux qu'un autre jour à son égard. Mes attentions envers sa personne étaient une envie personnelle, de peut-être faire plaisir à quelqu'un qui ne semblait pas s'octroyer beaucoup de choses. Mais ça, ce n'était qu'une supposition de ma part. Peut-être me trompais-je seulement et que mon colocataire ressemblait plus à la coqueluche du pensionnat qu'à un être tout à fait solitaire. J'ai eu quelques amis, mais maintenant que la vie de professeur me rattrape, je n'ai plus autant de temps à déconner qu'avant. Je pense être arrivé à un âge où je ressens le besoin de me montrer affectueux, sans le faire ouvertement pour autant. Donc cela passe par des petites choses, au quotidien ; choses que je ne pouvais faire qu'à Nothing, lui qui a commencé sûrement sans le vouloir, ma vie de tous les jours.

Cependant, le voir là, assis, seul dans une structure faite pour accueillir les foules, ne me faisait pas rien. Je ne sais pas trop ce que ça me faisait, très sincèrement. En tout cas, ça confirmait que c'était plus un loup solitaire qu'un monsieur populaire. Je fis quelques pas de plus, venant me poser à côté de lui, sur un banc de pierre qui me semblait gelé. Dans ma grande logique, une petite voix dans ma tête me demandait de lui demander pourquoi il buvait, pourquoi il n'avait pas l'air bien, pourquoi la vie, pourquoi la mort. Toutes ces pensées alors que des ombres s'amusaient à lever les cadavres de bouteilles. Pourtant, je chassais toutes ces questions en rejetant mes cheveux d'ébène en arrière, pour reposer mon regard luisant vers mon colocataire.

« Je savais pas que t'avais ce genre de descente... » - lui dis-je, avec un sourire, les bouteilles virevoltant devant nous, la lumière de la lune passant au-travers, et faisant danser les halos blancs contre la pierre. Je ne pense pas qu'il soit apte à me déballer son sac : il n'aurait aucune sainte raison de le faire, et je ne suis pas curieux au point de forcer la vie privée des personnes. Autant couler un autre sujet, bien que ma phrase précédente soit d'une banalité affligeante.
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